- Charles Claoué
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Charles Claoué (1897-1957) est un chirurgien français, précurseur de la chirurgie esthétique et réparatrice et défenseur des médecines alternatives.
Sommaire
Biographie
Né le 26 août 1897 à Sète (Hérault), Charles Claoué fait ses études de médecine à l'université de Bordeaux pendant la première guerre. Son père, médecin, lui conseille d'aller à Vienne, ville renommée pour son excellence en chirurgie du visage, notamment sur les mutilés de guerre. Il complète sa formation à Berlin auprès d'excellents chirurgiens.
Il épouse Isabelle Singrün le 22 novembre 1920 avec laquelle il a un fils, Bernard[1]. Devenu professeur d’anatomie à Bordeaux, il est nommé chef de service d’oto-rhino-laryngologie à la suite de son père et se spécialise dans la chirurgie réparatrice, pour refaire les « gueules cassées » de la Grande Guerre. Il crée parallèlement le premier enseignement libre et privé de chirurgie réparatrice en collaboration avec des médecins tchèques. Il participe également à la création en 1931 de la Société française de chirurgie plastique, dont il devient secrétaire général, ainsi que le premier Congrès international de chirurgie plastique.
Il publie une technique de plastie mammaire puis ouvre un cabinet dans le XVIe arrondissement de Paris, 12 avenue Alphand, et acquiert une notoriété telle qu'il devient le chirurgien esthétique attitré des vedettes. Cependant, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Sous l'Occupation, les chirurgiens allemands lui demandent de leur apprendre ses techniques, ce qu'il est obligé de faire. Suite à ces échanges avec le régime nazi, Charles Claoué opère de nombreux juifs afin de les sauver de la déportation. Dénoncé pour cette activité, il apprend à temps que la police va venir le chercher pour l'emmener à Drancy et décide de partir pour Cognac (Charente), où les autorités allemandes le retrouvent. Celles-ci le contraignent, en échange d'une relative tranquillité, à attester de la mort accidentelle de la fille du général Giraud, ce qui lui vaudra d'être accusé de collaboration à la Libération avant d'être relaxé par le tribunal.[réf. nécessaire]
En 1949, Charles Claoué, président du CEBEM (Centre d’études biologiques et médicales), décide avec Charles de Saint-Savin, magnétiseur, de regrouper les guérisseurs de France et crée le Groupement national pour l'organisation de la médecine auxiliaire (GNOMA)[2].
Grâce au travail de sa bru et collaboratrice Madeleine Meunier, il parvient à acquérir les 6 étages de l'immeuble où est installé son cabinet en seulement 3 mois et inaugure en 1950 la Clinique esthétique Alphand[3].
Il écrit plusieurs livres dont le plus connu est Le Mal d'Hippocrate, publié en 1950 aux éditions de la Liberté.
Il meurt le 18 février 1957 en Seine-et-Oise.
Bibliographie
- Charles Claoué, Le Mal d'Hippocrate, éd. de la Liberté, 1950.
- Charles Claoué, Une imposture
Sources
- Témoignage de Madeleine Claoué, née Meunier, belle-fille de Charles Claoué (recueilli par Jonathan Lafarge, arrière-petit-fils de Charles Claoué, le 19 juillet 2007).[réf. nécessaire]
Références
- années 1940 avant de mourir prématurément à 46 ans. Devenu médecin lui aussi, Bernard Claoué assistera son père dans les
- Site du GNOMA
- La clinique est toujours en activité et est dirigée aujourd'hui par les petits-enfants de Charles Claoué.
Catégories :- Chirurgien français
- Naissance en 1897
- Naissance à Sète
- Décès en 1957
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