- Charles-Marie de Crequy
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Charles-Marie de Créquy
Charles-Marie de Sault (18 décembre 1737 - 10 décembre 1801, Périgueux), marquis de Créquy, Heymont, Blanchefort, Canaples, et autres lieux, officier, essayiste et mémorialiste français, fut le dernier marquis de Créquy.
Sommaire
Biographie
Il était le fils du marquis Louis-Marie de Créquy (1705-1741) et de Renée-Caroline-Victoire de Froulay (1714-1803) , femme de lettres qui tenait salon avec les philosophes (dont d'Alembert) et les nouvellistes.
Pendant les campagnes de la guerre de Sept Ans, il se distingua et obtint différents grades dans le régiment des dragons du roi. Il fut mestre de camp du Régiment de Royal-Dragons (1761-1779) et à ce titre participa pendant la guerre de Sept Ans à l'assaut sur Kreimberg, où il attaqua un convoi d'artillerie et prit sept canons. Il fit avec le même corps, partie de l'armée d'observation formée en Normandie sous les ordres du duc de Broglie, en et fut nommé maréchal de camp l'année suivante.
Doué d'un esprit vif et d'une instruction variée, ami des lettres et des beaux-arts, le marquis de Créquy recherchait ceux qui les cultivent, et leur offrait d'honorables encouragements. Il en fut distrait lors du procès qu'il eut à soutenir contre la famille Le Jeune de la Furjonnière, qui prétendait être issue de la maison de Créquy : procès célèbre, et sur lequel intervint au parlement de Paris, le 1er février 1781, un arrêt qui condamna MM. Le Jeune à quitter le nom de Créquy ; et en exécution de cet arrêt il fut rayé de tous leurs actes.
Pougens impute au marquis de Créquy les Principes philosophiques des Sts. solitaires d'Égypte, extraits des conférences de Cassien, 1778, in-18 : c'est une erreur, ainsi que tout ce qu'il a dicté à Barbier sur la famille de Créquy, et que celui-ci a recueilli dans son Examen critique des Dictionnaires.
Le marquis de Créquy avait eu de son mariage avec Marie-Anne-Thérèse de Félix du Muy, Marquise du Muy et de Sévigné, nièce (et non fille) du maréchal du Muy, ministre de la guerre, un fils Tancrède-Adrien-Raoul-Joseph-Marie de Créquy, Prince de Montlaur, auquel il survécut. Ce fut à Périgueux, le 10 décembre 1801, que l'illustre maison des sires de Créquy, l'une des plus anciennes du royaume, s'éteignit en sa personne.
Œuvres
- Résultats des Assemblées Provinciales à l'usage des États d'une province (1 vol. in-8, 1788), Bruxelles, 174 p. Cet ouvrage traite de l'économie et de l'administration dans un esprit réformateur, proche des physiocrates. L'auteur parle de l'impôt, du cadastre, du commerce et des manufactures, de l'agriculture, de la mendicité ainsi que de plusieurs projets de bien public (éducation gratuite, caisses d'épargne, etc.).
Voir aussi
Source partielle
« Charles-Marie de Créquy », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]
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