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Centrale nucléaire de Lemoniz
La centrale nucléaire de Lémoniz est une centrale nucléaire en Biscaye qui n'a jamais fonctionné. La construction de cette centrale nucléaire a été arrêtée à la suite des attentats répétés de l'ETA.
Sommaire
Des événements tragiques
Les événements les plus tragiques ont concerné l'enlèvement de l’ingénieur en chef de la centrale de Lemoniz, José María Ryan, tué par ses ravisseurs, près de Bilbao, le 5 février 1981. Avant de l'exécuter, ETA a exigé la destruction de la centrale qui a été refusée par le gouvernement espagnol.
Les violences institutionnelles ont conduit au durcissement du mouvement antinucléaire qui va devenir le spectateur d’une lutte sans merci entre les deux forces historiques opposées, le gouvernement espagnol et les nationalistes basques.
Les nationalistes appuyant ETA sont tous antinucléaires[réf. nécessaire]. A l’inverse, les socialistes en viennent à se prononcer pour ce qu’ils condamnaient la veille pour ne pas céder au chantage d’ETA.
Coût de la fermeture
Après l'abandon de la construction en 1981 pour arrêter les attentats d'ETA, le coût cumulé, année par année, de la fermeture du chantier de la centrale nucléaire s'est élevé à l'équivalent de 5,8 milliards d'euros (il faut compter 3,5 milliards pour la décennie 1994-2003).
En particulier, les contribuables espagnols devront payer durant 25 ans les indemnités octroyées par l'État à la société d'électricité Iberduero (aujourd'hui Iberdrola), promotrice de la centrale de Lemoniz.
Une centrale abandonnée
La centrale est devenue aujourd'hui un vaste ensemble industriel qui tombe en ruine dans un site préservé du littoral biscayen. Fermin Muguruza y voit un imaginaire parc thématique de l'Euskara et il a repris ce thème dans la chanson Inkomunika-zioa.
Liens externes
- (espagnol) La centrale de Lemoniz
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