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Centrale de Koeberg
La centrale de Koeberg est une centrale nucléaire située en Afrique du Sud à 30 km au nord de la ville du Cap.
Sommaire
La construction
La construction a été engagée en 1976, par un consortium d'entreprises françaises composé de Spie Batignolles pour le génie civil, d'Alsthom pour l'îlot conventionnel et par Framatome (devenu aujourd’hui Areva) pour la partie nucléaire. La tranche 1 a démarré en 1984 et la tranche 2 en 1985.
Les réacteurs à eau pressurisée (REP) construits par Framatome sont des conceptions françaises sur la base de la licence des Pressurized Water Reactor (PWR) de Westinghouse, qui l'avait cédé à Framatome en 1974. Chacune des 3 boucles de refroidissement est connectée au cœur du réacteur avec une pompe de recirculation et un générateur de vapeur. Un pressuriseur est raccordé à l'une des boucles.
A cette époque cette construction a fait l’objet d’un tollé international car le régime d’apartheid était frappé par des sanctions internationales. En 1982, la centrale est la cible de sabotages par Umkhonto we Sizwe, l’aile armée de l’ANC[réf. nécessaire].
Les caractéristiques
En dépit de son histoire mouvementée, cette centrale nucléaire dispose de deux réacteurs, elle est la seule construite sur le continent africain et elle est l’une des plus sûres. Sa technologie à eau pressurisée est fiable[réf. nécessaire] et très largement utilisée en France.
Elle peut fournir 6 % de l’électricité sud-africaine et sa capacité de vie est de 40 ans[réf. nécessaire].
Article connexe
Liens externes
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Catégorie : Centrale nucléaire sud-africaine
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