- Cartouche (route)
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Dans le domaine de la signalisation routière, un cartouche est un signal de localisation qui permet d’identifier le type et le numéro de la voie sur laquelle se trouve l’usager.
Sommaire
Types de cartouches en France
- E41 - route européenne
- E42 - autoroute
- E42 - route nationale
- E43 - route départementale
- E44 – voie communale
- E44 – chemin rural
- E45 - route forestière
Hauteur de composition
La hauteur de composition Hc d’un cartouche est égale à la hauteur de base : Hc = Hb, qui dépend elle-même de la vitesse d'approche des véhicules. Dans le cas où le cartouche surmonte un panneau de petites dimensions, il est admis d’adopter Hc = Hb – 1 afin de rééquilibrer visuellement les surfaces.
Les indices d’ordre éventuels ont une hauteur de composition de Hc – 2 gammes.
Pour rappel, les différentes gammes de hauteur de caractères (en mm) sont les suivantes :
400 - 320 - 250 - 200 - 160 - 125 - 100 - 80 - 62,5 - 50 - 40 - 30 et 20 mm. Composition graphique
L’identification de la voie portée sur le cartouche est inscrite en caractères L1 ou L2 selon que le fond est clair ou foncé y compris les indices d'ordre.
Le cartouche ne comporte pas de listel et un espace de largeur égale à 0,25 Hc doit exister entre le rectangle circonscrit à I'identification de la voie et le bord du cartouche.
Exemple graphique
Histoire
Les premiers cartouches
Les cartouches apparaissent dès la première normalisation de la signalisation en France en 1946. Ils font alors partie intégrante du panneau de direction et ne sont pas un signal en tant que tel.
Il existe alors cinq cartouches :
- fond rouge - lettre N : route nationale,
- fond jaune - lettre D : route départementale
- fond blanc - lettre C : chemin vicinal
- fond blanc - lettre R : chemin rural
- fond vert - lettre F : chemin forestier
Le cartouche européen[1]
Une nouveauté importante a été I'introduction des numéros européens (circulaire du 20 août 1987).
Le 15 novembre 1975 avait été adopté à Genève I'accord européen sur les grandes routes de trafic international, dit accord « AGR ». Cet accord dépassait par ailleurs largement la signalisation, puisqu'il s'agissait avant tout de mettre en place un plan coordonné de construction et d'aménagement de ce qui allait devenir plus tard le RRTE (Réseau routier transeuropéen encore réseau TERN, Trans-European Road Network).
La France n'a ratifié cet accord qu'en 1984. Cela impliquait de donner un début de consistance au réseau européen et, pour cela, la France s'était engagée à introduire les cartouches à fond vert, marquant la spécificité des routes du réseau européen.
La décision française était d'introduire ces numéros européens soit par des cartouches, soit par des encarts.
Toutefois deux écueils ne furent pas résolus correctement par cette circulaire :
- d’une part l’intégration esthétique,
- d’autre part le problème des troncs communs qui aboutit à un empilage de cartouches.
Ce qu'il ne faut pas faire
De nombreuses anomalies sont couramment rencontrées sur le terrain dans le choix des équipements de signalisation ou leur implantation. Si elles ne contribuent pas toutes à induire un risque accidentogène, elles participent en tout état de cause à une décrédibilisation de la signalisation et génèrent souvent une confusion dans la perception qu'a l'usager de la route et de son environnement.
Cette section a donc essentiellement une vocation pédagogique et non de ciblage de telle ou telle erreur, et donc de tel ou tel gestionnaire.
Notes
- [cf. La signalisation routière en France de 1946 à nos jours – Marina Duhamel-Hertz – Jacques Nouvier – AMC Editions - 1998]
Sources
- Instruction interministérielle du 22 mars 1982 relative à la signalisation de direction.
- Cartouches européens :
- Identification : Décret n°84-164 du 2 mars 1984
- Positionnement : Circulaire du 20 août 1987
Voir aussi
Catégorie :- Signalisation routière de direction
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