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Brise-lame
Un brise-lames est une construction du type digue ou jetée (môle), établie devant un port, un abri pour le protéger de la mer lors de mauvais temps.
Le brise-lames n'est pas, contrairement à une digue ou une jetée, obligatoirement accessible de la terre. Mais une jetée ou une digue sert fréquemment de brise-lames.
Les ingénieurs maritimes utilisent souvent le terme "digue" pour désigner un brise-lame.
Un brise-lame est généralement constitué d'une "digue à talus" qui n'est autre qu'un monticule en enrochements recouvert d'une carapace composées de (très) gros blocs de pierre ou de béton capables de résister aux attaques de la houle. Un certain nombre de blocs artificiels en béton existent. Le premier bloc artificiel en béton, le Tétrapode, a été inventé en 1950 par le Laboratoire Dauphinois d'Hydraulique à Grenoble, France (maintenant Sogreah).
Certains brise-lames sont constitués de caissons préfabriqués en béton posés sur un monticule de fondation aménagé sur le fond marin. Ces caissons ont souvent des parois verticales et sont parfois aménagées dans le but de dissiper l'énergie de la houle, par exemple par la présence de trous comme dans le "Caisson Jarlan".
En architecture navale, un brise-lame est une tôle additionnelle généralement en forme de V montée sur le pont gaillard et destinée à briser les lames lorsqu'elles montent sur le pont[1]. Le brise-lame a un rôle de déflecteur.
Un brise-lame peut aussi se présenter sous la forme de lignes de troncs d'arbres, de plusieurs mètres de hauteur, enfoncés dans le sable d'une grève, assurant ainsi une certaine protection à une digue ou à un terrain assailli par la mer.
Notes et références
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