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3C 58
Le pulsar 3C 58 dans le domaine X
par le téléscope ChandraDonnées d'observation
Époque J2000.0Ascension droite 02h 05m 38s Déclinaison +64° 49.7′ Coordonnées galactiques ℓ=130,719, b=+03,084 Constellation Cassiopée Galaxie hôte Voie lactée Découverte 1959 Type de rémanent Plein Taille angulaire (minute d'angle) 9×5 Densité de flux à 1 GHz (Jy) 33 Indice spectral 0,10 Distance (kpc) 3,2 Méthode d'estimation de la distance Absorption HI Aspect en radio Plein, fortement polarisé Aspect en X Éclairé au centre, avec jets peu visibles Aspect en optique Filaments faibles Autres désignations 3C58, SNR G130.7+3.1 Notes Associé à la supernova historique SN 1181 ; abrite un pulsar, PSR J0205+6449 3C 58, ou SNR 130.7+03.1 est un des noms donnés à un rémanent de supernova, situé dans la constellation de Cassiopée. Il s'agit d'un rémanent jeune, bien que de forme déjà irrégulière. Il est considéré comme étant le rémanent associé à la supernova historique SN 1181. Il ne doit pas être confondu avec 3C 358 associé lui à la supernova historique SN 1604.
Le type de ce rémanent est dit plein, c'est-à-dire qu'il semble posséder une source d'énergie en son centre, caractéristique de la présence d'un pulsar (comme dans le cas de la nébuleuse du Crabe). Après de longues années de recherche, un pulsar, le PSR J0205+6449, a été découvert en son sein en 2002.
Si l'on accepte l'identification de ce rémanent à la supernova historique, ce pulsar est alors le plus jeune pulsar avéré connu à ce jour[1].
Il existe d'autres pulsars dont l'âge caractéristique est inférieur à 1000 ans, tel PSR J1846-0258, mais qui n'ont pu être associés à une observation historique attestant leur âge réel.
Voir aussi
Liens externes
- (en) 3C 58 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg
- (en) Données sur 3C 58, sur le catalogue de rémanents de supernova maintenu par David A. Green (Université de Cambridge)
Note
- supernova SN 1987A a très probablement créé un pulsar lors de son explosion, fait relativement établi en raison de l'étude des temps d'arrivée des neutrinos émis lors de l'implosion du cœur, trop étalé pour que celui-ci ait formé un trou noir. Ce pulsar n'a pour l'heure pas été détecté, malgré plusieurs annonces démenties les unes après les autres. La
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