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Jean-Nicolas Bouchez
Jean-Nicolas Bouchez, né le 19 mai 1919 à Wardin (Belgique) et fusillé en octobre 1942 est un résistant belge.
Engagé volontaire en octobre 1938, il entre à l'École militaire de Saint-Maixent dans le peloton des élèves-officiers de réserve.
En mai 1939, il est affecté au 348e régiment d'infanterie (compagnie cycliste). Jean Bouchez se distingue pendant la Campagne de France : l'aspirant devient rapidement sous-lieutenant. Blessé le 16 juin 1940 au nord de Nancy avec son supérieur (blessé également), le capitaine Fourcaud, il réussit à ramener sa section dans les lignes françaises. Il est fait prisonnier à l'hôpital d'Épinal, le 19 juin.
Rapatrié sanitaire en mars 1941 à l'hôpital de Perpignan, il en sort le mois suivant et est démobilisé. Jean Bouchez retrouve Pierre Fourcaud, qui le fait entrer dans son réseau de renseignements (« Lucas »). Il est chargé de liaisons avec la zone occupée, notamment avec le colonel Heurtaux (réseau Hector et OCM).
Fourcaud est arrêté le 28 août à Marseille, transféré à Vichy puis Clermont-Ferrand. Jean Bouchez organise un plan pour le faire évader. Celle-ci échoue, Fourcaud étant transféré de l'hôpital à la prison de Clermont. Il ne peut s'évader avant le 10 août 1942.
Jean Bouchez continue son activité au sein du réseau (qui prend le nom de Brutus), et est bientôt incorporé au BCRA (agent P2).
Dénoncé, il est arrêté par la Gestapo le 13 mai 1942 à Paris. Interné au Cherche-Midi puis à Fresnes, il est fusillé le 5 octobre à la Porte de Versailles, avec 17 autres résistants.
Il est enterré dans le cimetière de La Bouteille (Aisne). Son nom a été donné à une rue du village.
J. Bouchez est titulaire de la Croix de Guerre 1939-1945 (deux citations), médaillé de la Résistance, et Compagnon de la Libération par décret du 13 mars 1943.
Source
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