- 355e régiment d'infanterie
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Le 355e régiment d'infanterie est un régiment d'infanterie constitué en 1914. Il est issu du 155e régiment d'infanterie ; à la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien majoré de 200.
355e Régiment d'Infanterie Période 1914 Pays France Branche Armée de terre Type Régiment d'infanterie Rôle Infanterie Inscriptions sur l’emblème L'OURCQ 1914
L'AISNE 1914-1917
L'AVRE 1918Guerres Première Guerre mondiale Batailles 1917 - Chemin des Dames modifier Sommaire
Création et différentes dénominations
- 1914 : 355e Régiment d'Infanterie
Chefs de corps
Drapeau
Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions: [1]
Décorations décernées au régiment
Historique des garnisons, combats et batailles du 355e RI
Première Guerre mondiale
Affectations:
- 127e Division d'Infanterie de janvier 1917 à novembre 1918
1914
1915
1916
1917
1918
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
De 1945 à nos jours
Traditions et uniformes
Insigne
Devise
Personnages célèbres ayant servi au 355e RI
Livre d'or
Quelques lignes du livre d'or précise les faits héroïques conduits par Marius Plateau[2],[3]:
- « Le sergent Marius Plateau, 22e compagnie du 355e régiment, le 20 septembre 1914, à Vaux-sous-Fontenoy, le 6e bataillon du 355e (commandant Mermet) déjà très éprouvé (il lui reste quatre officiers et cinq cent hommes) est appelé à venir à l'aide d'unités voisines.
- Il faut offrir une cible aux mitrailleuses allemandes pour détourner leurs feux et permettre ainsi au bataillon de franchir une zone battue pour tourner la position ennemie.
- A la tête de ses hommes, qu'il enlève par son commandement énergique et entraînant, qu'il galvanise par l'exemple de son ardeur, le sergent Plateau quitte le fossé d'une lisière de bois, fait irruption sur un glacis, sa chaîne de tirailleurs, en plein champs, face à l'ennemi, et attire l'acharnement du feu.
- Frappé d'une balle à la tête, l'héroïque sergent est laissé pour mort sur le terrain. Trente de ses hommes sont tués ou blessés. Grâce au sacrifice de ces braves, le bataillon passe.
- Défilé aux vues de l'ennemi, il se masse pour l'assaut.
- Les Allemands, attaqués à revers, sur leur flanc droit, sont chassés, à la baïonnette, de l'éperon nord de Port-Fontenoy, position tactique de haute importance.
- L'ennemi laissait sur le terrain cinquante morts. »
Notes
- Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
- ISBN 978-2-912385-03-1) Xavier Cheneseau, Camelots du roi: les troupes de choc royalistes, 1908-1936, DÉFI, 1997 - 99 pages, (
- Almanch de l'Action française - Année 1935
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources et bibliographie
Catégories :- Unité de l'armée française
- Unité militaire française historique
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