- Élections régionales boliviennes de 2010
-
Les élections régionales boliviennes de 2010 ont eu lieu le 4 avril 2010. Environ 5 millions d'électeurs étaient appelés à voter pour les autorités municipales et départementales, en particulier les gouverneurs de chaque département. Le Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti au pouvoir d'Evo Morales (gauche), a remporté 6 des 9 départements autonomes[1]. Le MAS n'avait que 3 régions en 2005[2].
La droite était représentée en particulier par le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR), et parvint à conserver ses bastions de Beni, Tarija et Santa Cruz, mais perdit le Pando et Chuquisaca, remportés par le MAS[1].
Ces élections succèdent aux élections générales de 2009, qui ont vu en décembre la victoire éclatante de Morales, élu président pour la deuxieme fois.
Sommaire
Sièges à pourvoir
- Gouverneur de chaque département (Beni, Chuquisaca, Cochabamba, La Paz, Oruro, Pando, Potosí, Santa Cruz et Tarija)
- les membres des Assemblées législatives départementales. 23 sièges de chaque Assemblée départementale est réservée aux communautés indigènes, et ont été sélectionnés selon le droit coutumier dans les semaines précédant l'élection.
- les sous-gouverneurs des provinces et les corregidors municipaux (autorité exécutive) du département de Beni
- des responsables exécutifs à Tarija
- les maires et les conseillers municipaux dans les 337 municipalités boliviennes[3]
- les cinq membres de l'Assemblée régionale dans la région autonome du Gran Chaco.
Partis politiques participants
- Beni: Convergencia Amazónica, Primero El Beni, Mouvement nationaliste révolutionnaire (Movimiento Nacionalista Revolucionario; MNR), Mouvement vers le socialisme (Movimiento Al Socialismo - Instrumento Político por la Soberanía de los Pueblos; MAS-IPSP), et (Nacionalidades Autónomas por el Cambio y Empoderamiento; NACER).
- Chuquisaca: Chuquisaca somos Todos, Libertad y Democracia Renovadora, Falange April 19, Movimiento sin Miedo(MSM) et MAS.
- Cochabamba: Todos por Cochabamba, MNR, Movimiento sin Miedo et MAS.
- La Paz: Frente de Unidad Nacional, Alianza Social Patriótica, MNR, MAS, Movimiento sin Miedo et Movimiento por la Soberanía.
- Oruro: Frente de Unidad Nacional, MNR, MAS, et Movimiento sin Miedo.
- Pando: Consenso Popular, Movimiento sin Miedo et MAS.
- Potosí: Frente Cívico Regional Potosinista, Agrupación Ciudadana Uqarikuna, Alianza Social, MNR, MAS.
- Santa Cruz: Front large du Mouvement nationaliste révolutionnaire et Frente Amplio, Todos por Santa Cruz, Fuerza Ciudadana Nacionalista, Verdes, Movimiento sin Miedo et MAS.
- Tarija: Camino al Cambio (Alianza Departamental)), Poder Autonómico Nacional, et MAS[4].
Postes clés
Gouverneurs
Article connexe : Liste des préfets des départements boliviens.Les candidats en tête pour le siège de gouverneurs (prefecto) étaient:
- Département de Beni: Ernesto Suárez (gouverneur sortant), Jessica Jordan (MAS)
- Département de Chuquisaca: Esteban Urquizu (MAS), Jhon Cava (Alianza Por Chuquisaca), Bernabé Paredes (MSM), Horacio Poppe (Falange 19 de Abril, F-19)
- Département de Cochabamba: María Casta Jaimes (MNR), Edmundo Novillo (MAS), Marvel Jose María Leyes (UN), José Ronald del Barco (MSM)
- Département de La Paz: César Cocarico (MAS), Simón Yampara (MSM), Carlos Hugo Laruta (Unidad Nacional-Plan Progreso para Bolivia; UN-PPB)
- Département d'Oruro: Santos Tito (MAS), Iver Pereyra (MSM)
- Département de Pando: Paulo Bravo (CP, 48,4% des voix), Luis Adolfo Flores (MAS, élu avec 49,7% des voix dans ce bastion historique de la droite[1].), Egidio Puerta (MSM)
- Département de Potosí: Félix Gonzáles (MAS), Orlando Careaga (ACU)
- Département de Santa Cruz: Rubén Costas (Verdes, gouverneur sortant, adversaire d'Evo Morales), Jerjes Justiniano (MAS)
- Département de Tarija: Mario Cossío (CC, gouverneur sortant), Carlos Cabrera (MAS), Edwin Flores (PAN)
Maires
Les candidats en têtes pour les municipales des principales sont:
- Cobija : candidat du MAS élu[5]
- Cochabamba: Edwin Castellanos (MAS, élu[5]); Arturo Murillo (Todos Por Cochabamba, TPC)
- La Paz: Luis Revilla (Movimiento sin Miedo, élu[5]), Elizabeth Salguero (MAS), Guillermo Fortún Suárez (ADN), Hugo San Martín (UN)
- El Alto: Édgar Patana (MAS), Abel Mamani (MSM)
- Sucre: Jaime Barron (PAÍS), Ana María Quinteros (MAS), Edgar Arraya (Nueva Alternativa Ciudadana, NAC), Fernando Rodríguez (Primero Sucre), Moisés Torres (Frente Para la Victoria, FPV)
- Oruro : candidat du MSM
Autres résultats marquants
A Ascensión de Guarayos, capitale de la province de Guarayos (Santa Cruz), le candidat du MAS, Élida Urapuca, l'a emporté contre le MNR, Pablo Guaristi (deuxième) et Roberto Shock. L'ex-président du Comité Cívico de Santa Cruz (es), organisme qui avait mené les manifestations contre le gouvernement d'Evo Morales, Branko Marinkovic, était derrière la candidature de Shock, et a aujourd'hui des ennuis judiciaires pour s'être illégalement approprié de terrains communaux[6].
Notes et références
- Evo le mordió una punta a la Media Luna, Pagina/12, 8 avril 2010
- En Bolivie, résultat en demi-teinte aux élections régionales pour Evo Morales, RFI, 5 avril 2010
- Elecciones departamentales y municipales 2010. Corte Nacional Electoral,
- ¿Qué eligiremos el 4 de abril?. Corte Nacional Electoral,
- Evo espera por Pando para festejar la media docena, Pagina/12, 5 avril 2010
- El MAS gana en el municipio donde Branko Marinkovic se apropió de tierras indígenas, EA Bolivia, 7 avril 2010
Voir aussi
Catégories :- 2010 en Amérique du Sud
- Élection en 2010
- Élection en Bolivie
- Élection régionale
Wikimedia Foundation. 2010.