- Édouard-François Simon
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Édouard-François Simon Naissance 1er décembre 1769
TroyesDécès 14 avril 1827 (à 57 ans)
ParisOrigine France Grade Général de division Années de service 1792 - 1815 Distinctions Baron d’Empire Famille Fils de Simon de Troyes modifier Pour les articles homonymes, voir Simon.Édouard-François Simon, né à Troyes le 1er décembre 1769 et mort à Paris le 14 avril 1827, est un général de division français.
Fils de l’homme de lettres et savant bibliothécaire Simon de Troyes, Simon s’engagea le 20 mai 1792 dans un régiment de cavalerie, pour sauvegarder les frontières françaises menacées par la Contre-révolution. Sa bravoure et son intelligence lui firent franchir en très peu de temps tous les grades. Il obtint, dès le début de la guerre, un avancement si rapide que le 20 mai 1792 il était colonel-général, lieutenant l’année suivante, chef de bataillon le 22 février 1795 ; chef de brigade adjudant-général le 26 juillet de la même année. Employé sur les côtes de l’Océan, puis à l’armée de Sambre-et-Meuse ; chef d’état-major de l’expédition d’Irlande en 1798 ; général de brigade le 27 juillet 1799, il servit dans les troupes françaises de la République batave et dans l’armée de l'Ouest, dont il devint le chef d’état-major le 20 février 1801.
Le 10 aout 1802, le Premier Consul le fit arrêter et l’exila comme auteur de pamphlets séditieux. Il n’en fut pas moins remis en activité et, après avoir pris une part active aux évènements militaires depuis le Consulat, il continua de se distinguer sous l’Empire. Désigné en 1808 pour faire partie de l’armée d'Espagne, il y déploya autant de talent que de bravoure, notamment au siège de Ciudad-Rodrigo, en 1810. Quelques mois après, il fut blessé et fait prisonnier à la bataille de Buçaco en Portugal, le 27 septembre 1810. Conduit en Angleterre, il parvint un moment à s’échapper des prisons de Perth en Écosse, fut repris à un mille de Londres, et accusé d’entretenir une correspondance avec d’autres Français, dans le but de faire opérer un débarquement sur les côtes de Cornouailles pour délivrer ses compagnons de captivité, il fut traduit devant les magistrats et envoyé sur les pontons de Chatham, d’où il ne sortit qu’à la paix de 1814.
Après la chute de l’Empire, il put revenir en France. Le roi lui donna la croix de Saint-Louis le 19 juillet et celle de commandeur de la Légion d'honneur le 17 janvier 1815. Toutefois il ne fut pas employé, et pendant les Cent-Jours, Simon reprit du service sous les drapeaux de Napoléon, qui le nomma général de division, mais cette promotion fut annulée, sous la Seconde Restauration par l’ordonnance royale du 1er aout. Mis à la demi-solde de maréchal-de-camp, il resta dans cette position, et fut mis à la retraite. Il avait été créé baron d’Empire le 15 aout 1810, avec une dotation de 2 000 francs sur les domaines de la province de Fulde.
Sources
- Nouvelle revue rétrospective, Paris, Aux bureaux de la nouvelle revue rétrospective, 1900, p. 170.
- Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, t. 7, nos 37 à 40, Société académique d’agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l’Aube, 1856, p. 183.
- Joseph-François Michaud, Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, t. 82, Paris, Michaud frères, 1842, p. 264.
Catégories :- Général français
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Baron de l'Empire
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Personnalité de la franc-maçonnerie
- Naissance à Troyes
- Naissance en 1769
- Décès en 1827
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