- Viaduc ferroviaire de la Pède
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Viaduc ferroviaire de la Pède Pays 
BelgiqueRégion Flandre Localité Zellik Latitude
LongitudeFranchit La vallée du Nerpeedebeek Fonction pont ferroviaire Type pont en arc Longueur 526 m Largeur 9 m Hauteur 20 m Matériau béton armé Construction 1929 Inauguration 1929 Maître d'ouvrage Société nationale des chemins de fer belges (S.N.C.B.), getionnaire actuel : Infrabel Ingénieur(s) Société nationale des chemins de fer belges (S.N.C.B.) Listes Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever
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En vue de joindre la gare Bruxelles-Midi à Denderleeuw par une ligne de chemins de fer, il fallait traverser la vallée du Nerpeedebeek tout en gardant des pentes acceptables. La nécessité de construire un ouvrage de génie civil s’imposait. Le terrain étant de qualité médiocre, le talus aurait provoqué des tassements trop importants. Il fut ainsi choisit de construire un viaduc en béton armé. Celui-ci constituait une solution plus « légère ».
Le viaduc ferroviaire de la Pède est un ouvrage d'art (à 16 travées) en arc en béton armé. Les arcs soutiennent le tablier par l’intermédiaire de 4 rangées de montants. Bien que les rotules ne soient pas apparentes, ces arcs sont des arcs à trois rotules. Les rotules sont matérialisées par un armement concentré sur la partie centrale des sections au niveau de la clef et des contacts arc-piles. Les piles sont reliées entre elles par des tirants (poutrelles enrobées) qui reprend les poussées horizontales. Chaque pile est fondée sur une forêt de pieux en béton armé. De manière à limiter la flexion dans les tirants, ceux-ci sont également fondés sur plusieurs pieux. Notons que manière à limiter la propagation d’une éventuelle rupture, la structure est divisée en trois tronçons (de 4 arcs) auto-stables. Une pile sur quatre possède donc des dimensions plus importantes.
De manière à élargir l’ouvrage d’art de deux voies, une structure métallique s’appuyant sur les piles d’origine a été mise en place. Cette structure est constituée de poutres caissons à section variable (une pour chaque voie, de part et d’autre du tablier d’origine) s’appuyant sur des cadres en acier (qui s’appuient sur les piles. De plus le système de fondation a été renforcé, au niveau de chaque pile, par une enceinte de pieux. Une précontrainte permet de rendre l’ensemble (structure d’origine + renforcement) monolithique[1].
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Notes et références
- Attas, D., Provost, M. (dir.), 'Bruxelles, sur les traces des ingénieurs bâtisseurs', CIVA, 2011. Bruxelles (Belgique), 330p. ISBN 978-2-930391-39-7.
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