- Biodiversité de la nouvelle-calédonie
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Biodiversité de la Nouvelle-Calédonie
La biodiversité de la Nouvelle-Calédonie, un large groupe d'îles du Pacifique, est considérée comme la plus importante de la planète. L'île possède un niveau élevé d'endémisme, avec notamment beaucoup de plantes, d'insectes , d'oiseaux et de reptiles uniques. L'île n'a pas de mammifère à part des chauve-souris, et aucun amphibien. La biodiversité néocalédonienne est menacée par des espèces introduites, l'exploitation forestière, les incendies et le développement urbain et les gisements miniers (nickel et d'autres métaux précieux). La Nouvelle-Calédonie a perdu de nombreuses espèces depuis que l'homme a posé le pied sur l'île, mais aucune ne s'est éteinte depuis le XVIe siècle.
Sommaire
Évolution de la biodiversité de la Nouvelle-Calédonie
À la différence de beaucoup d'îles du Pacifique Sud, la Nouvelle-Calédonie n'est pas d'origine volcanique, mais est un fragment d'un ancien continent, le Gondwana. L'île se sépara de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande durant la dislocation du super continent, de l'Australie à la fin du Crétacé (il y a 65 millions d'années) et de la Nouvelle-Zélande au milieu du Miocène. Ceci a conduit à une longue période d'évolution proche de l'isolement complet. Donc, bien que la faune et la flore néo-calédoniennes comptent quelques espèces qui atteignirent les côtes en provenance de l'Australie et d'autres îles, son héritage naturel est composé notablement par des espèces dont les ancêtres étaient présent sur le sol de la Nouvelle-Calédonie lorsque que celle-ci s'est détachée du Gondwana il y a des millions d'années. Ce long isolement de la flore primitive a conduit à l'évolution non seulement des espèces mais aussi des genres et même des familles qui sont exclusives à l'île, et ne se retrouvent nulle part ailleurs. Depuis l'époque des dinosaures, comme l'île s'est déplacée vers le nord à cause de la dérive des continents, certains géologistes prétendent qu'elle fut immergée durant de nombreuses intervalles. Des botanistes, pourtant, affirment qu'il devait y avoir certaines zones qui sont restées au dessus du niveau de la mer, servant de refuge pour les descendants de la flore originelle qui habitait l'île quand elle s'est détachée du super-continent. C'est pour cette raison que la Nouvelle-Calédonie d'aujourd'hui est le témoignage de l'ancien super-continent, et préserve une végétation qui comprend de profondes affinités avec la flore gondwanienne. Toutefois, l'isolement de la Nouvelle-Calédonie n'est pas absolu. Certains mouvements d'espèces à la fois en provenance et à destination de l'île, furent facilités par le soulèvement et l'affaissement du niveau de la mer grâce au flux et au reflux des périodes glaciaires, qui engendrèrent la formation d'îles et de ponts terrestres entre la Nouvelle-Calédonie et ces voisines, les îles Salomon, Vanuatu, et l'Australie. Ainsi, de nouvelles espèces eurent l'occasion de pénétrer plus à l'est dans la région des îles du Pacifique.
Facteurs de la biodiversité Néo-Calédonienne
La Nouvelle-Calédonie se situe sur le bord le plus austral de la zone inter-tropicale. L'île principale, la Grande Terre, héberge une variétés de milieux résultant de nombreux facteurs, incluant la géologie, les sols et l'altitude.
Biodiversité floristique
Les communautés végétales de Nouvelle-Calédonie sont de véritables fossiles vivants, offrant l'occasion d'examiner des espèces associées à l'époque des dinosaures. En dehors de son ancienneté, la flore de ce territoire insulaire est extrêmement diverse, et possède un degré d'endémisme, par kilomètre carré, connu quasiment nulle part ailleurs sur la planète.
Biodiversité faunistique
La diversité faunistique de la Nouvelle-Calédonie est semblable à de nombreuses île, et particulièrement la Nouvelle-Zélande. À l'instar des îles Galapagos, la proportion d'espèces reptilienne dominent par rapport aux autres espèce de vertébré sur l'île avec 85 espèces de lézards dont 83,5% sont endémiques à la Nouvelle-Calédonie.[1]
Menaces
Les menaces qui pèsent sur l'écosystème sont :
- les espèces introduites et éventuellement invasives, comme Wasmannia auropunctata.
- la fragmentation par les routes. Elle reste relativement limitée sur une grande partie de l'archipel, mais augmente rapidement, sur les littoraux notamment,
- les impacts immédiats et différés de Barrages et de certaines activités extractives, industrielles, d'agriculture (divagation des animaux,
- les impacts des brûlis, des incendies et de la pêche, voire d'une chasse anarchique ou d'un braconnage peu soucieux du respect du renouvellement des populations animales facilités par la création de nombreuses pistes et l'apparition des quads et du GPS.
Localement certains aménagements touristiques, et l'exploitation forestière posent problème.Le Plan forestier national(PFN) annonce vouloir avec l'UICN et le WWF protéger ce qui reste des forêts sèches menacées par des incendies répétés. Dans les années 2000, ils ont aussi travaillé à limiter certaines espèces invasives (ex : la liane de Gatope dans les forêts sèches de la pointe Maa, jugées « prioritaires en termes de conservation ». Cette liane a été introduite à partir de Madagascar, comme plante ornementale, avant de devenir invasive, notamment en région de Ouaco).
Depuis 2006, le Conservatoire Botanique de Nouvelle Calédonie étudie et conserve les espèces rares et menacées de Nouvelle-Calédonie.
Liens externes
- Site web du Conservatoire Botanique de Nouvelle Calédonie
- sur Canal IRD, les vidéos de l'Institut de Recherche pour le Développement - Biodiversité de la flore en Nouvelle-Calédonie
Références
- Portail de l’environnement et du développement durable
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Catégorie : Environnement en Nouvelle-Calédonie
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