- Université française en Arménie
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Université française en Arménie Informations Fondation 2000 Type Localisation Coordonnées Ville Erevan Pays Arménie Direction Recteur Joëlle le Morzellec Chiffres clés Étudiants 1 000 Divers Site web www.ufar.am/ Géolocalisation sur la carte : Arménie
modifier L'université française en Arménie est une université arménienne dont le siège est situé à Erevan, la capitale de l'Arménie.
Sommaire
Création
Le 4 novembre 1995, l’Arménie et la France signent un Accord de coopération culturelle, scientifique et technique. Puis un Protocole est conclu le 23 novembre 1998 entre le Ministère de l’Enseignement et de la Recherche de la République d’Arménie et l’Ambassade de France en Arménie. « Considérant la nécessité de perfectionner son système éducatif et désireux de tirer profit de la riche expérience en matière de mise en oeuvre de programmes d’enseignement supérieur et professionnel », le gouvernement arménien décide de participer à la création de la « Fondation Université française en Arménie » (UFAR). L’Université a été créée en 2000. Les premiers accords de partenariats sont signés le 15 février 2001 avec, entre autres, l’Université Jean Moulin Lyon 3. Depuis lors, l’UFAR est le phare de la coopération française en Arménie, et le principal pilier de la Francophonie en Arménie. Dès le départ le principe pédagogique retenu est la délivrance de doubles diplômes nationaux arméniens et français (Bakalavr/Licence et Magistr/Master. La durée des études en Licence est de 4 ans, correspondant à la phase de transition des universités arméniennes, avant d’entrer de plain-pied dans le système de Bologne ; elle est de deux ans pour le Master.
Objectifs et organisation
L’Université, qui compte environ 1000 étudiants, a pour vocation de former des spécialistes qualifiés répondant aux nouvelles exigences du marché du travail en Arménie et dans la région économique du Caucase. Les jeunes diplômés de l’UFAR mettent leurs connaissances, leurs compétences et leur expérience internationale au service du développement de l’Arménie et des relations entre l’Arménie, la France et l’Europe. Ils constituent le vivier des élites de demain. Chaque promotion, à l’issue de son cursus, connaît un taux d’insertion professionnelle de l’ordre de 70% en Arménie, certains poursuivant des études à l’étranger ; et de presque 100% au bout de trois ans. L’UFAR, fondation de droit arménien, jouit aussi de l’implication des plus hautes autorités arméniennes : le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères arménien enseigne à l’Université. Le Président du Conseil d’administration est le Secrétaire du Conseil de Sécurité nationale (numéro 3 du gouvernement) ; et il est l’un des fondateurs de l’UFAR. Nombre d’enfants de ministres et de hauts fonctionnaires choisissent d’y faire leurs études. Grâce à des conventions de partenariat avec les autres universités présentes en Arménie, l’UFAR ne cesse de renforcer son champ d’intervention dans la vie universitaire arménienne. L’UFAR est une institution originale. A la différence de l’Université du Caire qui dispose seulement d’un vice-recteur français et de l’Institut francophone pour l’informatique d’Hanoï, établissements délivrant aussi des diplômes français, les statuts de l’Université française en Arménie précisent que le recteur est toujours français, de même que le secrétaire général. Le ministère des Affaires étrangères et européennes français a ajouté cette année le concours d’une volontaire internationale.
Cursus
L’UFAR comprend trois Facultés : Droit, Gestion et Marketing. Elle délivre des Licences en Droit, Economie et Gestion (Mention : Droit), et en Science de Gestion, (Mentions : Commerce ou Management Opérationnel) ainsi que des Masters en Droit international des Affaires, Marketing et Vente, Finance et Contrôle ; et depuis cette année, un Master 2 de Communication et Administration des activités culturelles et touristiques, répondant ainsi à une commande gouvernementale arménienne. La connaissance du français n’est pas obligatoire pour entrer à l’Université. Pendant les deux premières années, les étudiants suivent, en plus des matières générales et de spécialité, des cours intensifs de français, validés par un test reconnu à l’échelle internationale. Sa réussite conditionne cependant la poursuite des études. Ainsi les étudiants, qui en majorité (environ 85 %) n’ont pas étudié le français avant d’entrer à l’UFAR, sont capables dès la troisième année, de suivre les enseignements en français.
A partir de la troisième année, 20% des cours au minimum sont dispensés en français ; et en Master, ce sont près de 50%, notamment avec l’appui des professeurs de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et de l’Université Toulouse 1 Capitole qui effectuent des missions à l’UFAR. Les stages obligatoires, en France, en Belgique ou en Arménie, donnent lieu à la rédaction d’un rapport ainsi qu’à une soutenance orale. A cette occasion, les étudiants manifestent leurs capacités à rédiger, mais aussi à présenter un mémoire en français. Le concours d’entrée, un corps professoral mixte, arménien et français, le rôle essentiel de la diaspora arménienne dans le soutien à l’UFAR, ainsi que des partenariats institutionnels, sont les atouts de cet établissement d’enseignement supérieur qui travaille en lien étroit avec des collectivités territoriales françaises, et des entreprises arméniennes et françaises. Les droits de scolarité sont calculés de façon à être compatibles avec le niveau de vie en Arménie ; et l’UFAR accorde des bourses d’excellence aux meilleurs étudiants, permettant la prise en charge totale ou partielle des droits d’inscription ; ainsi que des bourses sur critères sociaux, grâce au concours de donateurs particuliers ou d’entreprises.
Partenaires
L’Université est partenaire de l’European Foundation for Management Development (EFMD) qui distingue les formations d’excellence au management. Elle est membre de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), ainsi que d’un réseau d’universités francophones réunies autour d’une Chaire UNESCO consacrée au développement durable dans toutes ses composantes (ici éducation et formation). Le taux d’insertion professionnelle des étudiants de l’UFAR, avoisinant donc les 80% par promotion, est la preuve indiscutable de l’apport de la Francophonie dans la zone du Caucase et explique le projet en cours d’une ouverture accrue dans la région en direction d’étudiants géorgiens, iraniens, voire russes.
Catégories :- Université arménienne
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