- Une histoire ordinaire
-
Une histoire ordinaire (en russe Обыкновенная история, « Obyknovennaja Istorija ») est le premier[1] roman de l'écrivain russe Ivan Gontcharov. Le roman a été publié dans Le Contemporain à Saint-Pétersbourg en mars et avril 1847[2].
Sommaire
Contexte
Entrepris en 1844 et 1845, le manuscrit est acheté par Nikolaï Nekrassov, alors nouveau directeur du Contemporain. Vissarion Belinski lui accorde une critique favorable et le roman de Gontcharov connaît un succès immédiat[2].
Personnage
- Alexandre Adouïev : un jeune gentilhomme, le héros du roman
- Anna Pavlovna Adouieva : mère d'Alexandre ;
- Piotr Adouïev : oncle d'Alexandre
Résumé
Première partie
Alexandre Adouïev - un jeune gentilhomme, « trois fois romantique selon sa nature, son éducation etlces circonstances de la vie ». Élevé d'une manière patriarcale et seigneuriale, Alexandre Adouïev va chez son oncle ppursuivre ses études à Saint-Pétersbourg. Alexandre, riche de rêves sublimes, d'amour envers toute l'humanité et de foi en sa vocation, espère réaliser ses trois rêves principaux - devenir un poète et un écrivain célèbre, trouver « l'amour éternel » et « l'amitié immuable ». De nombreux affrontements du héros avec la vie rigide et cynique de Pétersbourg le convainquent finalement qu'il faut être aussi rigide et cynique pour pouvoir faire sa carrière et son bonheur. Il n'a pas réussi à devenir un poète puisque il s'est avéré qu'il y avait de nombreux de poètes aussi médiocres qui lui et en ce qui concerne devenir un écrivain, il a aussi échoué parce qu'il n'a pas de talant en écrivant ce que tout le monde connaît. En rencontrant son premier amour à Saint-Pétersbourg nommé Nadia, Alexandre était sûr que c'était à jamais et qu'il allait se marier avec elle, mais Nadia lui a préféré le comte Novinskï, qui s'est avéré un vieux routier et un esprit large. Ce sont les qualités dont Nadienka a eu besoin. Alexandre est déçu par l'amour. Et bientôt, son amitié aussi est déçue : il a rencontré par hasard son ami d'enfance Pospelov dans la perspective Nevski. Ils ne se sont pas vus depuis l'arrivée d'Alexandre à Saint-Pétersbourg. Mais Pospelov ne l'a invité que pour parler de sa carrière et du travail, ce qui paraît étrange à Alexandre tandis qu'il souhaitait parler de l'amour, du romantisme et leur enfance. Finalement, Alexandre s'en est allé.
Dans l'épilogue du roman, on apprend qu'après 15 ans Alexandre est devenu un entrepreneur prospère aussi cynique que tout le monde et qu'il a contracté le mariage de raison.
Deuxième partie
Épilogue
Notes et références
- 1836 déjà, Nymphodora Ivanovna, est cependant attribué à Ivan Gontcharov par la critique moderne. Un bref texte publié anonymement en
- Efim Etkind, Histoire de la littérature russe, tome 3, p. 175.
Édition française
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- Une histoire ordinaire, traduit par E. Halpérine, Circé, 1998, 408 p. (ISBN 978-2-84242-028-4)
Bibliographie
- Efim Etkind, Georges Nivat, Ilya Serman et Vittorio Strada, Histoire de la littérature russe, t. 3 : Le XIXe siècle. Le temps du roman, Paris, Fayard, 2005, 1553 p. (ISBN 9782213019871)
Catégories :- Roman russe
- Roman paru en 1847
Wikimedia Foundation. 2010.