- Une banale histoire
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Une banale histoire est une nouvelle d’ Anton Tchekhov (en russe : Skoutchanïa historia).
Sommaire
Historique
Une banale histoire fut initialement publié dans la revue russe Le Messager du nord, numéro 11 en novembre 1889 sous le pseudonyme Mon nom et moi. Autre traduction du titre Une histoire ennuyeuse[1]. C’est une nouvelle sur les désillusions d'un homme au soir de sa vie.
Résumé
Nicolaï Stépanovitch, 62 ans, conseiller secret dans la table des rangs, professeur d’université réputé, écrit son journal.
Il se sent vieillir, ses facultés intellectuelles baissent, il souffre d’insomnie, ne supporte plus sa femme, Varia, devenue «obèse, maladroite avec des soucis mesquins, craignant le lendemain dont la vue est obscurcie par la pensée des dettes et du besoin», ni sa fille Lise, élève au conservatoire de musique; il trouve égoïste qu’elle puisse continuer la musique alors qu’il n’arrive pas à payer les gages des domestiques.
Il décrit ses journées avec sa famille dont il se sent étranger, son travail et Katia, fille d’un collègue décédé dont il est le tuteur. Celle-ci approche de la trentaine, elle a fait les quatre cents coups. C’est auprès d’elle qu’il se sent le mieux; son seul regret au crépuscule de sa vie est de ne pas lui avoir consacré plus de temps malgré les nombreuses demandes qu’elle avait pu lui faire.
Notes et références
- Dictionnaire Tchekhov, page 117, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
Édition française
- Une banale histoire, traduit par Édouard Parayre, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1970 (ISBN 2-07-010550-4)
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