- Saint Pergat
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Saint Pergat ou saint Pergad ou saint Pergobat ou saint Bergat fut quelques jours au VIe siècle évêque de Tréguier concurremment à saint Ruelin avant de se retirer comme ermite à Pouldouran. Il fait partie des nombreux saints bretons plus ou moins mythiques de l'ancienne Armorique non reconnus officiellement par l'église catholique.
Hagiographie
Saint Pergat est né dans une famille noble et riche vers 548 et aurait immigré depuis l'île de Bretagne en compagnie de saint Tugdual vers le milieu du VIe siècle, s'installant probablement au Yaudet près de Lannion. Élève de saint Tugdual, bon orateur, il devint chanoine et archidiacre de Lexobie. À la mort de saint Tugdual, il conteste l'élection colle évêque de Ruelin et, appuyé par une partie du peuple et du clergé, se fait élire aussi. Pour régler ce schisme, un synode est convoqué à Lexobie, marqué par une apparition de saint Tugdual qui menace Pergat d'un terrible et rapide châtiment s'il ne se désiste pas[1].
Pergat se met à genoux, demande pardon et se retire à Pouldouran, paroisse dont il est toujours le saint patron et où une fontaine portant son nom existe[2] ; il finit ses jours en faisant pénitence comme ermite à Ty-Bergat[3].
Il mourut vers 620 et sa fête se célèbre chaque premier dimanche d'août.
Ses traces dans la Bretagne actuelle
- l'église paroissiale Saint-Bergat à Pouldouran (Côtes-d'Armor).
- un "menhir de Pergat"[4] existe à Louargat (Côtes-d'Armor) : le lien avec saint Pergat, s'il existe, est inconnu.
Notes et références
- http://saintbrieuc-treguier.catholique.fr/Saint-Pabri Albert Le Grand, "Vie des saints de la Bretagne Armorique", 1636, réédition 1901, Quimper, consultable
- http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=Sant_Pergad M. de Garaby, "Vies des bienheureux et des saints de Bretagne", Saint-Brieuc, 1839, consultable
- http://www.infobretagne.com/pouldouran.htm
- http://tregor.klerin.com/patrimoine.php?numero=292
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