- Pyramide de Couhard
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Pyramide de Couhard
Présentation Période ou style Antiquité Type Monument funéraire Date de construction Ier siècle ap. J.-C. Protection Ce monument fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1]. Géographie Pays France Région Bourgogne Localité Autun Coordonnées modifier La pyramide de Couhard (également appelée pierre de Couhard[2]) est un monument antique se dressant à proximité de l’ancienne nécropole du « Champ des Urnes » à Autun, commune française de Saône-et-Loire. Cette pyramide, qui surplombe la ville d’Autun, fut sans doute construite au Ier siècle après J.-C.
La pyramide de Couhard a été classée monument historique en 1840[3].
Sommaire
Étymologie
Son nom provient du hameau de Couhard, près duquel le monument se situe.
Fonction du monument
La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité romaine d’Augustodunum, l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un monument funéraire : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un cénotaphe célébrant sa mémoire.
Architecture
Seul le blocage intérieur nous est parvenu. Il était recouvert d’un parement régulier formant une pyramide et atteignait environ 33 mètres.
D’après un plan de la ville d’Autun datant de l’époque de François Ier, la pyramide aurait jadis été recouverte d’un parement de marbre blanc[4].
Fouilles
La pyramide apparaît aujourd’hui percée d’un orifice, dû à des fouilles effectuées en 1640 par l’abbé de Castille. Ce dernier, qui espérait tomber sur une salle interne, ne trouva rien, l’édifice étant comble. Le monument suscita bien des interprétations, des controverses et des hypothèses. En 1802, Joseph Rosny, auteur de l’Histoire de la ville d’Autun, connue autrefois sous le nom de Bibracte, rappelle que beaucoup y voyait le monument du druide Diviciac, à la suite de la prétendue découverte au XVIIe siècle d'une médaille d’or sur laquelle auraient été inscrits les mots « Gloria Ædorum druidumque »[5]. Au XIXe siècle, d’autres fouilles ont eu lieu, infructueuses elles aussi. En 1840, lors de travaux visant à rénover la base de l’édifice, des sondages sont entrepris par MM. Desplaces et Martigny, qui étudient les fondations de la pyramide[4]. Des sondages ont aussi lieu en 1801 et 1877[6].
En 1960, on trouve à la base du monument une « tablette magique » en plomb (15,8 × 5,8 cm) du IIe siècle portant des inscriptions maléfiques en latin et en grec, ainsi qu’une grande croix. Celle-ci se trouve aujourd’hui au musée Rolin d’Autun[4].
Voir aussi
Notes et références
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00113096 » sur www.culture.gouv.fr.
- Carte IGN 1:25000 - Autun 2825E.
- Notice no PA00113096, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- http://www.cestenfrance.net/art/La_pierre_de_Couhard
- Bibracte, Autun, 1802, p. 234 J. Rosny, Histoire de la ville d’Autun, connue autrefois sous le nom de
- P. Quoniam, P.-M. Duval, « Relevés inédits des monuments antiques d'Autun », Gallia, 21-1, 1963, p. 186
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Monument historique classé en 1840
- Monument funéraire antique romain
- Site archéologique du Morvan
- Autun
- Monument historique de Saône-et-Loire
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