- Pariser Zeitung
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Le Pariser Zeitung était périodique en langue allemande paraissant à Paris sous l’Occupation, de 1941 à 1944[1], mais comprenant des pages françaises.
Histoire
Le 5 octobre 1940, la Deutsche Zeitung commença à paraître comme organe officiel de l’Occupation allemande en France. En janvier 1941, le Pariser-Zeitung la remplaça. L’immeuble du Pariser Zeitung était installé au 100 rue Réaumur, à la place du journal L’Intransigeant.
Généraliste, le journal couvre tous les aspects de l’actualité : économie, guerre, social, politique, culture, faits-divers. Il a publié une « carte spéciale » des établissements et boites de nuit recommandés à Paris. Son annuaire du spectacle recense 102 boîtes de nuit où les soldats allemands peuvent faire la fête sans souci. Parmi ses plumes françaises, Raymond Signouret, Denise Petit et Georges Oltramare, qui signe « Charles Dieudonné ».
Son imprimerie est plusieurs fois la cible d’attentats des résistants. À la Libération, il est remplacé par le quotidien Défense de la France, fondé par le résistant Philippe Viannay.
Notes et références
- "Presse et propagande allemandes en France occupée : des Moniteurs officiels (1870-1871) à la Gazette des Ardennes (1914-1918) et à la Pariser Zeitung (1940-1944)", thèse de doctorat en sciences de l’information et de la communication, par Andreas Laska, sous la co-direction de Pierre Albert et Ursula E. Koch, Université de Paris II – Panthéon-Assas, 2003.
Catégories :- Titre de presse créé en 1941
- Presse quotidienne nationale française disparue
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