- Parabole de la drachme perdue
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La parabole de la drachme perdue est une parabole évangélique bien connue. Elle est racontée dans l'Évangile selon saint Luc XV, 8-10. Elle fait partie des trois paraboles de la Rédemption, avec celle de la Brebis égarée et du Fils prodigue que Jésus-Christ raconte après avoir été accusé par les Pharisiens et leurs chefs d'être invité chez les pécheurs et de partager leurs repas. Cette parabole suit immédiatement celle de la Brebis égarée et précède celle du Fils prodigue.
Sommaire
Texte
8[1] Ou bien, quelle est la femme qui, si elle a dix drachmes et vient à en perdre une, n'allume une lampe, en balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ?
9 Et quand elle l'a retrouvée, elle assemble amies et voisines et dit : Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, la drachme que j'avais perdue !
10 C'est ainsi, je vous le dis, qu'il naît de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
Interprétation
Selon l'interprétation traditionnelle, la femme représente l'Église qui est en peine (la femme cherche avec diligence et met de l'ordre dans toute sa maison) de sauver l'âme du pécheur. Celui-ci est figuré par une pièce inerte dont la valeur ne sert plus à rien, puisque la pièce est perdue et cachée. C'est plus un état qu'une situation due à un mouvement d'égarement, comme dans la parabole de la brebis égarée.
Une fois retrouvée, la valeur de la pièce est montrée aux amies. La pièce peut servir désormais à de futures grandes entreprises, comme dans la parabole des talents. La joie est publique et l'Église fait participer ses ami(e)s et, nous-dit Jésus, les Anges se réjouissent. La femme invite ses voisines et amies chez elle. Sans doute leur offrira-t-elle un repas.
Notes et références
- Nouveau Testament du chanoine Osty, Siloé, 1966 Traduction du
Bibliographie
- Charles Péguy, Le porche du mystère de la deuxième vertu, 1911
Catégorie :- Parabole du Nouveau Testament
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