Pierre Malar

Pierre MALAR, né Louis AZUM à Montréjeau (Haute-Garonne) le 29 septembre 1924, fils de Cyprien AZUM né à Montevideo (URUGUAY) et de Marie Riviera née à Figueras, a connu le succès en tant que chanteur de charme de 1944 à 1968. Il débuta au théâtre de l'Etoile en première partie de la "Môme Piaf" qui l'avait repéré lors d'un radio crochet à Toulouse. Il fit vibrer de nombreuses salles prestigieuses d'Europe, d'Afrique mais anima aussi les soirées sur le Paquebot "France" durant quelques mois. En 1968, il démarra son école de chant à Paris, rue Jean Jacques Rousseau au numéro 19. De nombreuses vedettes et anonymes s'y succédèrent, appréciant sa technique vocale et sa méthode de travail. C'est en 2005 qu'il quitte la capitale pour se retirer dans ses Pyrénées natales afin de vivre sa retraite au grand air.

Un soir de Noël 1944, Édith Piaf et Henri Contet rebaptisent le jeune homme qu’ils avaient été dénicher au cœur de son sud-ouest natal lors d’un radio-crochet. Il lui fallait un nom de scène : ils décident de l’appeler Pierre Malar… Un nom qui le propulsa dans une carrière de chanteur pendant près de 30 ans.

Né d’une mère d’origine espagnole catalane et d’un père né dans la pampa argentine, le gamin a du tempérament et un charme latin irrésistible. C’est à Radio Toulouse que son destin bascula. La directrice d’alors le présenta à Edith Piaf alors de passage dans la ville rose pour un récital. Quelques jours plus tard, un télégramme de la grande dame lui demandait de la rejoindre à Paris. En cette veille de Noël 1944, le jeune chanteur pénétrait 71, av marceau, chez la Môme, son télégramme en main. Rapidement il se mit au travail et fit ses débuts peu après, le 25 février 1945 au théâtre de l’Etoile avec deux chansons espagnoles : « Antonio Vargas Herrera» et « El Sicomero ». Le public parisien à son tour succomba à cette voix chaude, douce et puissante. L’essence même du charme latin opéra, le talent fit le reste.

« La sérénade argentine », « Luna Rossa », « Montevideo », « La petite mule », « Je t’aimerai », etc : le répertoire s’étoffa, la carrière démarra et se poursuivit jusqu’en 1968. Pierre Malar chanta sur 3 continents et de multiples scènes, en Europe, en Afrique mais aussi sur le paquebot "France". De L’Alhambra à l’Etoile, il enflamma des milliers de fans. Il ouvrit une école de chant à Paris. Sa technique vocale et sa prodigieuse connaissance du métier lui valurent d’être recherché par des artistes débutants aussi bien que confirmés comme Michel Leeb, Gérard Berliner, Mylène Farmer, Joêlle du groupe « Il était une fois »… De nombreux comédiens lui confièrent également leur organe vocal comme Charlotte de Turckeim, Jean Luc Moreau ou Nicole Gobbi. Aujourd’hui encore, l’artiste est prospère en tant que compositeur.

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