Net-goinfre

Dans l'informatique et particulièrement sur Internet, les net-goinfres ou leechers (anglais de leech, saigner) sont ceux qui bénéficient d'une règlement libre du côté de le FAI, surtout les FAI qui n'ont pas de quotas (« forfait illimité »). Le mot a été crée par Yves le Mouël en août 2011 pour un débat traitant de l'« internet illimité^[1] ».

Origine

En France, le mot s'est répandu en août 2011 quand les FAI ont exigé d'établir des plafonds pour leurs consommateurs. Les net-goinfres sont des consommateurs qui téléchargent à grande échelle et freinent par conséquent le débit des autres utilisateurs de l'Internet. Donc, les net-goinfres occupent une grand partie des ressources. Selon Orange ces derniers sont 1 % de l'ensemble de tous les internautes^[2]. Cependant, Yves le Mouël de la FFT parle de « 5 % d'internautes [qui] mobilisent par leurs excès 80 % de la bande passantes^[3]. »

International

Allemagne

En Allemagne, le FAI 1&1 a offert un tarif sans limites du volume en 2002 pour 19 euros. Pendant six semaines 1&1 a gagné 30 000 nouveaux clients. Parmi eux, on a compté entre 10 % et 20 % de net-goinfres (allemand: « Vielsauger », « Powersauger »). Ensuite, le FAI a réagi en fermant tous nouveaux comptes à la fin du mois^[4].

Concernant le tarifs pour les téléphones portables, une pratique courante en Allemagne est d'offrir des tarifs surnommés « flatrates » et qui sont bon marché. En réalité, ils ne sont pas illimités parce que dès que les utilisateurs dépassent 1 GiB de données, le débit est réduit radicalement. Pourtant, il n'y a pas d'autres conséquences pour l'utilisateur^[5].

États-Unis

Dans les États-Unis avec l'apparition des smartphones, les FAI ont commencé à offrir des tarifs bon marché aux clients. Comme peu d'applications pour les smartphones sont optimisé pour générer moins de trafic malgré le fait que chez les smartphones on est toujours confronté avec connexions qui ont des latences et dont le débit peut être variable comme le données sont transferts par radio. Selon Alcatel-Lucent, un tiers des clients passent leurs temps en parcourant l'Internet quand ils utilisent leurs smartphones. Pourtant, cet utilisation a pour conséquence qu'elle consomme 69 % du volume totale^[6].

Pendant plusieurs années AT&T a offert un tarif permettant la consommation illimitée. Ce tarif a coûté 30 dollars pour ses abonnés mais en 2010 il a dû être abandonné. AT&T justifie sa décision que seulement 2 % ont utilisé plus que 2 GiB par mois alors que 3 % de ses clients sont responsables pour 40 % du trafic entière de son réseau^[7].

Références

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