- Max Eraud
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Max Eraud Le général Max Eraud, président de la FSCFNaissance 26 février 1920
ParisDécès 4 avril 1996
ParisConflits Seconde Guerre mondiale Distinctions Légion d’honneur, ordre national du mérite, croix du combattant volontaire de la Résistance Autres fonctions Président de la Fédération sportive et culturelle de France modifier Max Eraud, né le 26 février 1920 et mort à Paris le 4 avril 1996[1], est un général et dirigeant sportif français qui préside aux destinées de la Fédération sportive et culturelle de France de 1988 à 1990[2].
Sommaire
Biographie
Max Eraud entre très jeune au patronage paroissial Saint-Roch (1e arrondissement de Paris) où sa première licence date de 1928. Il y pratique le théâtre, le football et le tennis de table. Mais c’est en athlétisme qu’il se révèle : champion fédéral junior sur 400 mètres, international FGSPF et multichampion régional de la Seine et de l’Union générale sportive de l'enseignement libre[3].
Carrière militaire
Il poursuit ses études au lycée Chaptal mais suite au décès de son père, s’engage dans l’armée à 17 ans[3] et s’illustre pendant la Seconde Guerre mondiale. Il mène ensuite une brillante carrière militaire qu’il complète par des études en droit et un titre d’ingénieur. Sa promotion est rapide et, sorti du rang, il est lieutenant-colonel à 43 ans (1963, 5e Génie, Satory). Il occupe ensuite diverses responsabilités nationales — conseiller défense au ministère de l’Équipement, direction des routes et circulation routière — avant d’être nommé général de brigade pour l’armée de terre.
La FSCF
Toujours impliqué dans la vie associative, il s’y engage fortement à sa retraite : en 1971 il est membre de la commission fédérale de réflexion de la FSCF puis coordinateur des groupes de travail Études et Recherches en 1975[3]. Élu au comité directeur en 1977, il y crée une Commission fédérale de formation. Dans ce cadre, il organise de 1981 à 1985 d’importants regroupements de cadres et responsables[4] afin de finaliser la rédaction d’un document d’orientation fédérale : Vers quel homme, par quels chemins présenté sous sa signature dans Les Jeunes du 31 mai 1985[5].
Il est vice-président depuis quatre ans quand éclate en 1988 une crise de succession qui l’amène dans un contexte tendu et vital pour la survie de la fédération[6] à en prendre la présidence provisoire[7]. En deux ans, il rétablit un climat plus serein pour laisser place à Jacques Gautheron en 1990[8] : un général pacificateur.
Notoriété
Ses qualités et compétences reconnues l’amènent aussi à d’autres fonctions comme la présidence de la Commission Armée Jeunesse (CAJ) et le Vatican le désigne à la commission pour le développement du sport du Conseil de l’Europe[3].
Distinctions
Max Eraud est officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du mérite. Il a reçu la croix du combattant volontaire de la Résistance[3] pour son comportement exemplaire pendant la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
- (fr) Plaque dans le hall du siège de la Fédération sportive et culturelle de France au 22 rue Oberkampf à Paris, consultée le 3 mai 2011.
- (fr) Plaque dans le hall du siège de la Fédération sportive et culturelle de France au 22 rue Oberkampf à Paris, consultée le 5 novembre 2011.
- (fr) « L’adieu aux larmes », dans FSCF, Les Jeunes, no 2445, mai 1996, p. 8
- (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 258 et 266
- (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 259
- (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 377
- (fr) « Des visages et des hommes », dans FSCF, Les Jeunes, no 2526, mai 2011, p. 32.
- (fr) Jean-Marie Jouaret 1998, p. 379
Bibliographie
- Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF, 1999.
- Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 2, Paris, FSCF, 1999.
Catégories :- Dirigeant sportif français
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