- Marius Mangier
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Marius Mangier (1867-1952) est un artiste peintre lyonnais.
Sommaire
Carrière
Né à Lyon le 8 mai 1867, Marius Mangier est le fils d’un libraire installé Grande Rue de la Guillotière. Orphelin de père très jeune, il entre en 1882 à l’École des Beaux-Arts de Lyon. Dans cette école, il est inscrit dans la classe de peinture de Jean-Baptiste Poncet (1827-1901), un élève d’Hippolyte Flandrin. Dès l888, Mangier expose chaque année des tableaux à l’huile et des pastels au Salon de la Société lyonnaise des Beaux-Arts[1] . À plusieurs reprises, il participe au concours organisé par l’Ecole des Beaux-Arts pour le « Prix de Paris », mais sans succès. En 1890, il obtient le 1er prix en peinture de figure de son Ecole. Sorti en 1891 de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, il effectue un séjour à Paris où il obtient un certificat d’aptitude à l’enseignement du dessin. À partir de 1896, il devient professeur de dessin à l’Ecole municipale du Petit Collège, puis en 1909 à l’Ecole municipale de la Guillotière, où il enseignera jusqu’en 1930. En 1909, il entre au conseil d’administration de la Société lyonnaise des Beaux-Arts et fera partie des membres de son jury annuel.
Récompenses
En 1890, il obtient la 3e médaille du Salon de la Société lyonnaise des Beaux-Arts (Abel. Etude), en 1904, la 2e médaille (Les Parques), en 1908, la 1ère médaille (Farniente. Etude), qui lui donne le droit d’exposer dorénavant « Hors concours » et enfin, en 1912, la Médaille du Salon (Moïse).
Œuvres
Entre 1907 et 1909, Mangier exécute avec Francisque Guillermin (1878-1947) des travaux de décorations dans plusieurs établissements de Lyon et aussi dans la villa de Valensolles (Valence), construite pour l’ingénieur Alfred Gayet.
On doit à Mangier des scènes de genre (Au jardin, Pierrot, Rêves bleus, Ballade à la lune, Promenade dans le parc, Manu militari, Messaline…), des portraits, de nombreuses natures mortes (fleurs, fruits, faisans, lièvres…), des paysages, en particulier des orées de forêts peintes dans les environs de Condamine-la-Doye, village de l’Ain dans lequel il séjournait régulièrement durant l’été et où il invitait de nombreux artistes à venir le rejoindre.
Principales expositions
Mangier exposait à Lyon à la Galerie Pouillé-Lecoultre, 65 rue de la République (notamment durant les années 1910-20). On peut mentionner aussi deux expositions de ses œuvres : l’une à la Galerie Maire-Pourceaux, 30 quai des Brotteaux [devenu en 1929 quai du général Sarrail], du 19 au 31 mars 1917 et l’autre dans le hall du journal Lyon-Républicain, 6 rue Childebert, du 15 au 30 mai 1944. La Société lyonnaise des Beaux-Arts a consacré à cet artiste deux rétrospectives, l’une en 1914 et l’autre en 1953.
Amis et élèves
Parmi les amis de Marius Mangier, citons l’architecte Tony Garnier (1869-1948) et les peintres Auguste Morisot (1857-1951), Joseph-Auguste Brunetton (1863-1923), Abel Faivre (1867-1945), Abel Gay (1877-1961) dont il fut très proche. De nombreux élèves ont fréquenté l’atelier de Mangier, comme par exemple, Pierre Giacomino (1886-1969), Louis Touchagues (1893-1974) et Alexis Losdat (1898-1993).
Marius Mangier meurt le 30 août 1952 à Nantua.
- Voir la liste de ses œuvres exposées aux salons de la S. L. B. A. dans Dominique Dumas, Salons et expositions à Lyon. 1786-1918. Catalogue des exposants et liste de leurs œuvres, Dijon : L’Echelle de Jacob, 2007, tome 2 ; Salons à Lyon. 1919-1945. Catalogue des exposants et liste de leurs œuvres, Dijon : L’Echelle de Jacob, 2010 tome 2.
Catégories :- Naissance à Lyon
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