- Marc Boronad
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Marc Boronad est né à Alger le 02 avril 1938. Il a donc connu la deuxième guerre mondiale, a vu partir son père en uniforme d’aviateur, a entendu les coups de sifflet de la défense passive et les explosions des bombes larguées par les Allemands, à l’aveuglette au-dessus de la ville. Il a aussi vécu la guerre d’Algérie durant près de huit ans et il a aussi été appelé sous les drapeaux dans l’aviation. Le temps légal était de vingt-sept mois. Cette guerre n’avait pas de nom. On disait : « les événements » ou : « le maintien de l’ordre ». Le terme de « guerre d’Algérie » a été officiellement adopté en France le 18 octobre 1999.Il a été rapatrié le 26 juin 1962, une semaine avant l’indépendance. Il a fait carrière dans l’aviation civile et a visité quantité de pays. Il reste marqué par ses séjours au Mexique, de la région du Yucatan, là où les Mayas ont autrefois bâti des temples témoins de leur civilisation : Chichén-Itzà, Uxmal, Palenque … Il a aussi admiré les pyramides de Gizeh, il a rêvé dans les jardins du Taj Mahal aux Indes ou sur les ponts de la Sérénissime.
En 1958 Marc a publié un roman rédigé à la première personne : Salut derniers beaux jours . « Un ouvrage de jeunesse », soupire-t-il aujourd’hui. Le critique Gille Tauber (décédé en 2004) de la Dépêche quotidienne lui écrivait il y a quelques années : "Ne soyez pas inutilement dur avec vous-même. Le style de ce récit était celui qu'il fallait à l’époque ». Marc a eu l’honneur d'être nommé dans l'émission LECTURE POUR TOUS de Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Max-Pol Fouchet et de la charmante Nicole Vedrès disparue bien trop tôt, en 1965.
Marc est l’auteur d’une comédie musicale : Nos impératrices en voyage , une fresque où Eugénie, Sissi et Victoria, devenues de célèbres vieilles dames, évoquent sur la Riviera, leurs souvenirs, leurs voyages, leurs joies et leurs douleurs. Le premier titre choisi était : « Voyage en impériale ». Un titre que le compositeur avait refusé.
Sa dernière publication Alger - le Clos-Salembier, est un livre composé de nombreuses photos et de petits textes, éditée chez Alan Sutton dans la collection Mémoire en images.
Il est l’auteur de plusieurs sites dont le site du Clos-Salembier et le site du volley-ball au RUA ainsi que plusieurs blogs dont un dédié à Albert Camus et Tipasa et un autre à Blida et Chréa.
Citation : «L’être humain peut, je crois, surmonter la ruine et la misère et oublier qu’ il a bu l’eau sale du caniveau. Il ne se console jamais de la perte de ses racines ».
Et il a fait sienne cette phrase de Jacques Ferron : « Il vaut mieux garder la nostalgie d’un paradis en le quittant que de le transformer en enfer en y restant ».
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