- Maitrier
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Cette page d’homonymie répertorie des personnes (réelles ou fictives) partageant un même patronyme.
Cette page explique l'histoire ou répertorie les différents membres de la famille Maitrier.Maitrier est un nom de famille notamment porté par :
- Anthoine Maistrier (Toulouse 1676 - /1729), peintre, membre de l'académie de Saint-Luc à Paris, demeurant au pont Saint-Michel, fils de Thibaud ;
- Bernarde Maistrier, mère de Quantin Tabourot, peintre à Langres en 1575[1] ;
- Eugène Maitrier (Langres 1849), d'abord précepteur à Langres, puis curé d'Ecot, petit-fils de Valère[2]. Auteur d'une partie du fonds Mugnier-Maitrier ;
- Henri Maitrier, (Langres 1874 - 1949), alpiniste, géographe ;
- Georges Maitrier (vers 1910), du SDECE, général de gendarmerie ER, commandeur de l'Ordre de l'Étoile équatoriale[3], neveu de Louis ;
- Jean-Baptiste Maitrier (1825-1892), de Langres, membre de la Société entomologique de France, auteur d'une Étude sur le reboisement des montagnes[4], médaille de l'Association scientifique de France[5], fils de Valère.
- Jean-Louis Maitrier (1752 - 1819), receveur des domaines du duché de Carignan (qui était possédé par Louise de Bourbon, duchesse de Châteauvillain et d'Arc), puis en 1801 des domaines du département de la Roër à Cologne. Selon une note secrète adressée par Savary à Napoléon en pleine campagne d'Allemagne (entre la bataille de Dennewitz et celle de Leipzig), son arrestation, ou celle de son fils receveur aussi, a été faite sur le rapport d'un commissaire spécial l'accusant d'assassinat[6] ;
- Jean-Pierre Maitrier, lieutenant dans l'armée confédérée américaine en 1862. Branche de Langres établie au Québec puis en Louisiane[7] ;
- Jehan Maistrier, sculpteur à Beaune en 1704 et Dijon, fils de Thibaud ;
- Léodegard Maistrier, moine cistercien en 1468 à Auberive[8] ;
- Louis Maitrier (Langres 1895 - Paris 1944), dit Louis Soldo ou Sam Tilden, oncle de Georges, légionnaire, pianiste de jazz et compositeur pour Edith Piaf[9],[10],[11];
- Marcel Maitrier (Langres 1891 - 1961), fils de Pierre, prêtre, professeur de théologie au Séminaire de Langres[12] ;
- Mathieu Maistrier, sergent en 1332 de Jeanne de France, comtesse de Bourgogne et d'Artois[13] chargé de l'arrestation à Arras de Jeanne de Divion, accusée d'avoir empoisonnée Mahaut d'Artois († 1329) et sa fille Jeanne II de Bourgogne († 1330)[14].
- Mathieu Maistrier, nommé en 1475 conseil juré de Neufchâteau-en-Champagne, à l'époque des menées de Charles le Téméraire. duc de Bourgogne.
- Michelle Maistrier, femme de Didier Morel, exerce son droit au retrait lignager, par arrêt donné en 1567 en la coutume de Sens avec Jean Davaugour, sieur de Boudreville[15].
- Nicolas Maitrier (Langres 1788 - Courcelles 1874), au 15e Chasseurs à cheval, médaillé de Saint-Hélène et de juillet, fils de Jean-Louis ;
- Paul Maitrier (Langres 1850), frère d'Eugène, curé de Saint-Dizier, professeur à la maîtrise de Langres depuis 1876[2] ;
- Paul Maitrier (vers 1875 - Langres 1949), prêtre, chanoine de Dijon, philologue, archéologue, historien. Neveu d'Eugène et Paul[16] ;
- Pierre Maitrier (Langres 1856), imprimeur, éditeur à Langres. Formé chez les Didot à Paris, il a publié la revue L'Ami du clergé, le journal La Croix de la Haute-Marne, et quelques auteurs comme Ulysse Chevalier, Georges Bizet (Dix jours à Alger. Souvenirs de voyages), Hippolyte Blanc.
- Pierre-Louis Maitrier, engagé en 1862 du côté sudiste dans la Guerre de Sécession, frère de Jean-Pierre ;
- Thibaud Maistrier, (Langres vers 1619 - Toulouse 1675), peintre, sculpteur, gendre de Jehan Frédeau, sculpteur, architecte ;
- Valère Maitrier (Langres 1781 - 1871), chasseurs à cheval, puis au 1er régiment d'artillerie de la Garde, frère de Nicolas.
Armes, blason, devises
- « De gueules au chevron brisé d'or, accompagné de deux étoiles de même posées l'une en chef et l'autre en pointe ».
- « De gueules au triangle d'or au sommet rompu, accompagné de deux étoiles de même ». Devise : « Maistrizier »
Notes et références
- Charles Oursel (1876-1921), Une famille d'artistes bourguignons. Les Tabourot architectes, Dijon, 1907
- Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres, histoire et statistiques, 1879
- Claude Faure, Au service de la République, Paris, Fayard, 2004.
- Comtes rendus des travaux de la Société des agriculteurs de France, 1891, volume XXII, p. 843.
- Bulletin de l'Association scientifique de France, N°8, Paris, Gauthiers-Villars, 1870.
- Note du 12 septembre 1813. Nicole Gotteri, La Police spéciale sous le Ier Empire, Honoré Champion, 2004, tome IV (juillet 1813 à mars 1814), p. 231. L'inculpation qui sera abandonnée était "tentative d'assassinat et de vol", un plainte ayant été reçue pour menace de meurtre.
- Federal census.
- Citeaux, commentarii cicteciences, XV, 44.
- Pierre Duclos, Georges Martin, Piaf, Paris, Seuil, 1993,
- Référence partitions piano, Elle fréquentait la rue Pigalle, éditions Beusher 1939
- Je vous salue Mam'Sel, éditions Salabert
- Philippe Levillain, Philippe Boutry, 150 ans au cœur de Rome: le séminaire français, 1853-2003, Karthala.
- Femme d'Eudes, duc de Bourgogne
- « Alors vinct à moi Mahiu (Mathieu) dit le Maistrier, avec plusieurs sergens tous armés. Ils me placèrent sur un cheval et me lièrent les jambes; puis me conduisirent au château de Rémy où ils m'enfermèrent. », cité par Le Roux de Lincy, « Le Procès de Robert d'Artois », in Revue de Paris, 1839, p. 201.
- Goerges Louet, Recueil de plusieurs notables arrêts donnés en la cour du Parlement de Paris, Paris, 1678, p. 456.
- Bulletin de la SHAL, 1935.
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