- Maison de la photographie (Lille)
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Maison de la photographie Informations géographiques Pays France Ville Lille Adresse 18 rue Fremy
59000 LilleCoordonnées Informations générales Date d’inauguration 2003 Collections Lieu d'exposition de photographie contemporaine et vidéo Superficie 600 m² Informations visiteurs Site web www.maisonphoto.com modifier La Maison de la photographie est un lieu de rencontre autour de l’art visuel basé dans le quartier de Fives à Lille (Nord). Créée en 2003, elle a pour vocation d'assurer la promotion de la création régionale et sa diffusion.
À ce titre, elle accueille et organise tout au long de l’année des expositions, des débats et des projections.
Par ailleurs, la Maison de la Photographie organise le Festival Transphotographiques, qui propose une sélection thématique d'expositions pendant un mois dans les principaux lieux de patrimoines de la métropole lilloise.
La Maison de la Photographie est dirigée depuis 2003 par Olivier Spillebout.
Sommaire
International
La Maison de la photographie exerce également une activité dite "Hors les Murs" et à l'international. Elle a ainsi organisé ou a participé à l'organisation de différentes expositions en Belgique et en Pologne :
- La Collection Transphotographiques, Poznań (Pologne), 2008
- Walter Carone Rétrospective, Cultuurcentrum De Spil, Roeselare (Belgique), 2008
Historique du lieu
Il semble que la construction d’entrepôts de papiers dans la rue Frémy ait été lancée en 1933 par Émile Merveille et M. Degroote, gérants de l’Office Général du Papier (SARL), et déjà propriétaires de bureaux et de locaux de stockage dans le quartier de Fives, rue Pierre Legrand. Jusqu’en 1937, un blanchisseur continue de résider sur place ; l’extension des entrepôts au numéro 20 de la rue Frémy a sans doute été exécutée ultérieurement.
Durant la période 1931-1937, les activités de l’Office Général du Papier concernent à la fois l’acquisition par achat de papiers, d’archives privées, et de leur destruction, mais aussi leur recyclage, et à la vente des produits qui en sont issus. Il réalise du papier destiné au secteur de l’alimentation (nappes en papier, emballage pour l’étalage et la confiserie), ainsi que des articles de papeterie (blocs-notes, rangements).
En 1937, les locaux de la rue Frémy changent de propriétaires et deviennent les établissements A. Ledru et Cie. Lille compte alors trois ou quatre établissements dont l’activité repose sur traitement des « vieux papiers ». L’Office ne s’intéresse plus alors qu’à la destruction de ces documents et semble avoir abandonné la production de papiers spéciaux. Sans doute l’affaire était-elle moins florissante, car les annonces publiées dans l’annuaire Ravet-Anceau sont nettement plus petites que celles émises, plus tôt, par Merveille et Degroote.
L’entrepôt fonctionne toujours en 1939, lorsque s’engage la Seconde Guerre mondiale. Après la fin des combats, soit entre 1947 et 1949 , J. Plantade, négociant en « vieux papiers » qui résidait au numéro 22 de la rue Frémy, prend la succession de Ledru et Cie. Il reste gérant des lieux jusqu’en 1960. L’activité semble toutefois connaître des difficultés dans la seconde moitié des années cinquante et jusqu’en 1957 : l’encadré publicitaire de l’entreprise disparaît de l’annuaire Ravet-Anceau en 1955 puis, l’année suivante le même ouvrage indique qu’il n’y a plus rien aux numéros 18 et 20 de la rue Frémy.
Dernier propriétaire de l’entreprise en activité, Jean Delmotte exerce les mêmes fonctions que son prédécesseur jusqu’en 1973.
Lorsque l’Office Général du Papier cesse de fonctionner, ses locaux sont repris par un ferrailleur, André-Maurice Nefroot. Celui-ci ne touche ni au bâtiment, ni à ce qui se trouve dedans. Avec le temps, l’ensemble se dégrade peu à peu.
En 1989, la Communauté urbaine de Lille (CUDL) exerce son droit de préhension sur l’ancienne usine pour le compte de la mairie de Lille, qui souhaite la réaménager. La Ville s’engage alors à racheter le bâtiment à son prix de revient. Les conditions de cette rétrocession sont fixées dans une convention jointe à la délibération du Conseil de Communauté. Les propriétaires des locaux sont dédommagés en fonction d’une estimation des services fiscaux.
Quatre ans plus tard, le 18 octobre 1993, la mairie de Lille dépose une demande de permis de démolir portant sur les dépendances de l’usine, c'est-à-dire sur les entrepôts commerciaux. Ceux-ci, restés à l’abandon, sont désormais beaucoup trop dangereux pour être conservés. Deux photographies jointes au permis de démolir, montrent l’importance des dégradations : le toit ainsi que certains murs ont commencé à s’effondrer.
Par mesure de sécurité, les ouvertures du bâtiment encore debout sont murées. Cela ne suffit cependant pas à empêcher les intrusions : l’usine, qui reste inutilisée pendant quinze ans, devient un « squat ». Du gravier est étalé à l’emplacement des entrepôts détruits.
En 1997, Olivier Spillebout, qui habite la rue Frémy depuis quelques années, décide d’emménager dans la vieille usine. Il y retrouve quelques traces des activités passées : de la ferraille et des bandes de papier passé à la déchiqueteuse.
En 2001, lorsqu’il devient président de l’« Atelier Photo », c’est tout naturellement qu’il envisage de tirer parti du potentiel des lieux pour en faire une salle d’exposition. Il y réalise les aménagements nécessaires au fur et à mesure de ses possibilités.
En 2003, La Maison de la Photographie accueillera sa première exposition[1].
Liens externes
Notes et références
Catégories :- Musée ou galerie photographique
- Diffusion de la photographie
- Lille
- Nord-Pas-de-Calais
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