- Les bracelets du sexe
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Les bracelets du sexe est un jeu de bracelets en silicone d'une variété de couleurs, soit une douzaine de bracelets peuvent être portée sur chaque bras selon les règles du jeu. Créé au début de l'année 1980, il est particulièrement populaire en occident. À sa création, le jeu était nommé « Les bracelets de l'amitié » avant que les règles n'aient été modifiées au fur et à mesure des années.
Sommaire
Règles du jeu
Le jeu réfère une fille et un garçon. Si celle-ci/celui-ci se fait arracher l'un de ses bracelets par une autre personne, elle/il est obligé(e) de faire ce que le code des couleurs des bracelets prévoit pour la couleur du bracelet arraché (selon le code du bracelet, la fille ou le garçon doit accorder une faveur à celui qui le lui a retiré).
Code des bracelets
- Jaune: Un baiser
- Rose: Montrer ses seins
- Violet: Embrasser avec la langue
- Rouge: Faire une danse érotique
- Blanc: La fille décide
- Bleu: La fille pratique une fellation
- Rose-clair: Le garçon pratique un cunnilingus
- Noir ou Orange: Acte sexuel
- Doré: Toutes les actions précitées[1]
Légende urbaine
Les bracelets du sexe ont eu un impact considérable auprès des établissements occidentaux. Ces petits bracelets de silicone seraient devenus une menace.
"Le phénomène existe depuis des années au Royaume-Uni sous le nom de Shag Bands, mais depuis 2009 cette mode fait un ravage dans les collèges et les lycées brésiliens."[2]Au Brésil, ce jeu a fait l'objet de nombreux scandales.
« La mairie de Rio de Janeiro vient de décider de prendre les devants, en interdisant le port de ces bracelets dans toutes les écoles, collèges et lycées municipaux. Dans la foulée, le nouveau règlement interdit le port de la casquette et l’utilisation de téléphones portables et d’appareils électroniques comme les MP3 en salle de classe. Un mélange de prohibition qui a pour objectif de dédramatiser le thème de bracelet, tout en n'affrontant pas le véritable débat, celui de l’éducation sexuelle, qui laisse souvent à désirer dans les établissements publics. Le Brésil est, à cause du climat de violence ou par ignorance, l’un des champions du monde des maternités précoces. Et il suffit de voir des gamines de moins de dix ans se trémousser sur des airs de funks aux paroles plus qu’explicites pour avoir des frissons »[3].Références
Liens externes
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