- Les Deux journalistes
-
Les Deux journalistes est une nouvelle d’ Anton Tchekhov (en russe : Dva gazetchika).
Sommaire
Historique
Les Deux journalistes sous titre Récit invraisemblable fut initialement publié dans la revue russe Les Éclats, numéro 40 du 5 octobre 1885[1]. Autre traduction Deux folliculaires[2].
Résumé
Rybkine, collaborateur du journal On vous crache dessus regarde le crochet au plafond de sa chambre avec une corde à la main, il va se pendre. Arrive son ami Chlepkine qui travaille lui au journal Judas le traître, c’est un homme plein de vie et qui vient le chercher pour aller voir la tentative de meurtre qui vient de se terminer dans la rue Vyborg cela fera une trentaine de ligne, une espèce de fripouille à tenter d’égorger un homme, il aurait pu l’égorger tout a fait cela aurait fait cent lignes regrette t-il.
Rybkine lui explique pourquoi il veut en finir, il a déjà écrit sur tout, il ne reste aucun sujet à traiter, même son suicide il ne pourrait pas en faire plus de cinq lignes. Chlepkine au contraire voit des sujets de partout, par exemple en partant d’une simple coquille d’œuf, il peut écrire sur la gastronomie, l’économie, la fragilité des choses de la vie et de quoi faire cent articles.
Rybkine n’entend rien, il monte sur la table et se pend avec satisfaction. A ses pieds Chlepkine écrit un article nécrologique sur son ami, une chronique sur les fréquences des suicides et d’autres sur le même thème, il court tout joyeux à la rédaction où l'attendent, la gloire et la rémunération.
Notes et références
- Dictionnaire Tchekhov, page 71, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
- Œuvres de A.Tchekhov 1885 - Deux Folliculaires’’, traduit par Madeleine Durand et Édouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1955, numéro d’éditeur 431 ’’
Édition française
- Les Deux journalistes, Œuvres de A. Tchekhov 1885, traduit par Madeleine Durand et Édouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1955, numéro d’éditeur 431.
Wikimedia Foundation. 2010.