- La Mort d'un fonctionnaire
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La Mort d'un fonctionnaire est une nouvelle d'Anton Tchekhov (en russe : Smert tchinovnika).
Sommaire
Historique
La Mort d'un fonctionnaire fut initialement publiée dans la revue russe Les Éclats, numéro 27 du 2 juillet 1883 sous le pseudonyme A.Tchékhonté[1]. C’est une nouvelle humoristique et ironique sur la servilité des fonctionnaires.
Résumé
Tcherviakov[2], fonctionnaire de police, éternue lors d’une représentation à l’opéra, il a aspergé devant lui la tête chauve du général Brisjalov. Il s’excuse une fois puis une deuxième, ce qui énerve le général qui n’y pensait même plus.
De retour chez lui, sa femme lui conseille d’aller s’excuser le lendemain. Dans la salle d’attente du général, Tcherviakov s’excuse pour la troisième fois mais toujours aussi peu d’intérêt de la part de Brisjalov. Tcherviakov se méprend de cette réaction, il va s’excuser une quatrième fois et provoque la colère du général.
A la cinquième fois, il est chassé, cela le rend malade, « il eut l’impression que quelque chose se rompait dans son ventre », il rentre chez lui et meurt.
Notes et références
- Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 189, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
- signifie "vers de terre" en français.
Édition française
- La Mort d'un fonctionnaire, traduit par Madeleine Durand, André Radiguet, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1967 (ISBN 978 2 07 0105 49 6).
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