- La Fange
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La Fange est une nouvelle d’ Anton Tchekhov.
Sommaire
Historique
La Fange fut initialement publiée dans la revue russe Temps nouveaux, numéro 3832 du 29 octobre 1886. Autre traduction Le Bourbier, La Vase, Dans la fange[1].
Résumé
Le Lieutenant Alexandre Sokolski se rend à la distillerie Rohstein pour y rencontrer Suzanne Rohstein au sujet d’une affaire de dette. Feu le père de Suzanne doit deux mille trois cent rouble au cousin de Sokolski, Aléxéï Krioukov. Sokolski fait la tournée des débiteurs de Krioukov pour trouver cinq mille rouble, c’est la somme qu’il doit déposer en caution à son régiment pour pouvoir se marier.
Suzanne le reçoit dans sa chambre et tout de suite le dissuade de se marier, elle est misogyne et lui tient un discours sur les qualités et défauts des juifs puis dans un geste de défi, elle prend les traites que Sokolski avait sorti et les mets en boules dans son poing, il veut les reprendre, un corps à corps s’ensuit, Suzanne a gagné, elle a eu le lieutenant dans son lit et lui n’a pas eu son argent.
Le lendemain de retour chez Krioukov, Sokolski est honteux, il a perdu les traites, n’a pas l’argent et il a trompé sa fiancée. Krioukov laisse éclater sa colère et part chez Suzanne rétablir la situation. Il revient le lendemain sans l’argent et en ayant passé la nuit avec Suzanne. Les deux hommes rient de leurs mésaventures et quand Sokolski le quitte pour retourner au régiment, Krioukov lui donne les cinq milles rouble en le priant de partir directement. Seul en famille, Krioukov est d’humeur bougonne, le souvenir de la nuit passée chez Suzanne le hante, une semaine plus tard n’y tenant plus il se rend chez Suzanne, il y a là des connaissances, tous pères de famille et son cousin Sokolski.
Extraits
- Krioukov « Si j’allais chez cette…chez ce démon ? Une fois pas mois, il faut bien se ragaillardir un peu….sortir de l’ordinaire…Que ce soit une bonne cuite ou Suzanne. C’est indispensable »
- Krioukov « Il y a des lieux qui vous soulèvent le cœur quand vous êtes à jeun, mais vous réjouissent quand vous être ivre, l’alcool rend l’homme bon et le réconcilie avec la vie »
Notes et références
- ISBN 978 2 296 11343 5) Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 38, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (
Édition française
- La Fange, traduit par Madeleine Durand et Édouard Parayre, révision de Lily Dennis, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1967 (ISBN 978 2 07 0105 49 6).
Catégories :- Nouvelle d'Anton Tchekhov
- Nouvelle parue en 1886
- Nouvelle publiée dans Temps nouveaux
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