Éditions de l'Éclat

L' édition de l'Éclat est une maison d'édition fondée en 1985 par Michel Valensi. C'est une SARL parisienne qui vient de fêter ses 25 ans.

10 à 15 livres sont publiés par an concernant diverses sciences sociales, de la philosophie à l’histoire juive. Cet éditeur assure sa diffusion à l’international avec quatre distributeurs différents : la société Caravelle en Belgique, Zoé Diffusion en Suisse, Dimédia au Canada et enfin Harmonia Mundi en France. Elle compte aujourd’hui à son actif plus de 230 livres dans son catalogue.

Les débuts

La maison d'édition est créée (par Michel Valensi et Patricia Farazzi) en février 1985. le premier titre est : Comment trouver, comment chercher une première vérité, du philosophe de Jules Lequier^[1]. Cet ouvrage est imprimé à 3 000 exemplaires, ce qui est très optimiste pour un éditeur qui fait paraître son premier livre.

Catalogue et projet éditorial

« Philosophes écrivant en secret de la poésie, fantômes qui dialoguent, rabbin orthodoxe lecteur de Nietzsche, « espérance aveugle » d’un Prométhée vénète, vérité improbable qui sort de la bouche d’un robot/golem, néologisme cérébral, vision des Côtes-d'Armor, bavardage et curiosité et espace granulaire... » Voilà comment Michel Valensi définit son catalogue à ce jour. Regroupant des auteurs de différentes nationalités : du monde arabo-musulman à la Grèce, il est très hétéroclite.

Il a pour projet en créant sa maison de la spécialiser dans les sciences sociales. Il s’intéresse tout particulièrement, aux diverses idéologies véhiculées dans les pays d’orient afin de les faire connaitre au monde occidental. Les ouvrages édités sont des traductions d’œuvres déjà existantes, il ne cherche pas à faire naitre aux grands jours des auteurs inconnus dont l’écriture n’a pas encore été considérée. Michel Valensi cherche des ouvrages pertinents ayant déjà trouvés leur public à l’étranger afin d’illustrer un catalogue en rapport avec ses convictions propres. Depuis cette optique de départ, il s’est doté d’œuvres Françaises qui restent très minimes par rapport à ses collections principales reliées à l’étranger. Même si elle a évolué, l’Éclat a su garder ses principes, et offrir un catalogue qui reste intègre vis-à-vis de ses ambitions premières.

Les collections

• Philosophie imaginaire (1985), collection dirigée par Michel Valensi et Patricia Farazzi
• Paraboles (1985) collection dirigée par Michel Valensi et Patricia Farazzi
• Polemos (1989)
• Tiré à part (1989-2009) Collection dirigée par Jean-Pierre Cometti
• Premiers secours (2000)
• Lire les philosophies (1992)
• La Bibliothèque des Fondations (2006) créée sous les auspices de la Fondation du judaïsme français et avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
• Co-édition avec les éditions Kargo (2005)
• Terra cognita (2009) collection dirigée par Alexandre Laumonier

Les revues

• Les Nouveaux Cahiers sont créés en 1965 avec l’appui de l'Alliance israélite universelle. Elle sera remplacée par Les Cahiers du judaïsme qu’en 1998, « se voulant un lieu de réflexion et de débat autour de la pensée juive, appréhendée de toutes ses dimensions et ancrée dans une société ouverte où s’expriment des cultures multiples. » Selon Pierre Birnbaum, « la revue s’inscrit dans le renouveau des études juives qui se manifeste tant en France qu’à l’étranger depuis plusieurs années. »
• La seconde revue, nommée Controverse, est publiée pour la première fois en 2006. Elle a pour objectif de réunir des personnalités aux diverses sensibilités politiques et culturelles qui partagent néanmoins une semblable démarche face à l’actualité et les mêmes valeurs. » Elle a pour but d’accorder la plus grande attention aux débats intellectuels et à la réflexion afin de comprendre les « grandes orientations du futur proche.»

Le principe du « Lyber » nouveauté numérique

Cependant, ce qui fait la nouveauté et la modernité d’une telle maison d’édition est la création du « lyber » en 2000. Michel Valensi a eu cette idée à la suite de la polémique sur le prêt du livre payant en bibliothèque.

Il offre la possibilité aux lecteurs de lire ses ouvrages qu’il édite intégralement sur Internet. Cela a été mis en place en 2000 lors des prémices de l'édition en ligne.

« L’apparition du numérique nous oblige à reconsidérer la question du support » nous dit il. Il prône le principe de la « diffusion simultanée d’un même contenu sur deux supports. » Cela permet au lecteur de voir si le texte lui plait avant de l’acheter ; que ce soit en livre papier ou numérique.

Selon lui, on pourrait ainsi tuer les « livres d’un jour » qui «  empoisonnent le marché. » On passerait ainsi à autre chose après l’avoir lu sur Internet et on pourrait démasquer ce qu’il appelle « les faux livres. »

De même, le lecteur pourrait laisser ses impressions par le biais de commentaires après avoir lu l’ouvrage, comme le signale Michel Valensi. On trouverait ainsi un public acteur pour le livre qui pourrait être bénéfique autant à l’auteur qu’à l’éditeur. Il mise sur un réseau Internet non commercial, qui vise à attirer le lecteur, et à l’inciter à donner son opinion. Cet aspect impliquerait un réseau libraire ouvert au Web.

Notes et références

Liens externes et sources

• Site officiel [1]
• Traité sur le lyber [2]
• Interview de Michel Valensi, fin décembre 2010 [3]

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