- L'Imaginaire
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L'Imaginaire Auteur Jean-Paul Sartre Genre Essai Pays d'origine France Date de parution 1940 L'Imaginaire est un essai philosophique de Jean-Paul Sartre publié en 1940. C'est un essai de psychologie phénoménologique de l'imagination, comme l'indique le sous-titre. Sartre y présente une phénoménologie de la grande fonction irréalisante de la conscience, c'est-à-dire une description des modes d'apparition du phénomène d'être et de l'être du phénomène.
Il y thématise la structure intentionnelle de l'imaginaire, il y présente les grandes familles de l'image et les principales fonctions des consciences irréalisantes à travers les descriptions qu'il effectuera.
Sommaire
Description
La méthode
Jean-Paul Sartre montre que « toute conscience est conscience quelque chose ou que la transcendance est la structure constitutive de la conscience; c'est-à-dire que la conscience naît portée sur un être qu'elle n'est pas[1]. » Cela signifie « qu'il n'est pas de conscience qui ne soit position d'un objet transcendant »[1] ou si l'on préfère « la conscience (imaginante) pleine de ses formes analogiques personnelles [2] » ; "décrivant comme on le veut l'objet en image mentale" se rapporte au connu ou objet du monde bien qu'il ne soit pas présent ou qu'il brille par son absence sur fond d'un monde présent si le monde est présent partout, l'objet est absent partout aussi à cet instant[1]. L'objet de l'image n'est pas lui-même image, l'objet est dans le monde.
L'image
L'objet en image mentale est une conscience réfléchie - D'un objet absent ou irréfléchi sur fond d'un monde présent la conscience sera dans ce monde immanente et non thétique. - comme les autres et je peux très bien remplacer la chaise en image mentale par la chaise en mots,( j'ai la possibilité de faire une chaise en description littéraire). Maintenant je perçois une chaise ! - je produis une conscience réflexive cf les assis d'Arthur Rimbaud - d'un objet présent ou réfléchi - parmi d'autres de ma perception après que je fis l'apprentissage d'une chaise inconnue par une multitude de vues relatives à la chaise ou infinités des apparitions absolues ou plénitudes subjectives ou simplement perspective de la chaise si je ne veux pas tendre vers plus d'objectivité que cela) . La chaise qui est dans l'espace est dans ce cas un objet transcendant du fait du relativisme du percevant. L'objet ne possède pas la transcendance, il ne possède pas l'être, il est, et c'est la sa seule manière d'être. Il est en ce moment ou pour le moment infini et illimité. L'existant actuel est phénomène ou ensemble organisé de qualité. Le passage de l'objet singulier à son essence est un passage de l'homogène à l'homogène. Il n'y a pas de distance entre le savoir réfléchi et son objet lors qu'il présent.
Jean-Paul Sartre montre que l'image mentale est un rapport synthétique. Elle peut être aussi un concept organisé. Dans le cas de l'image, il est plus concret par exemple une perspective géométrique (sans pointillés) que dans le cas du mot qui lui est plus abstrait se rapportant à l'objet du monde ou existant. Ne pas être serait encore être ou être absent. L'image n'est pas la fonction irréalisante toute entière ou Imaginaire.
Le phénomène de quasi-perception
La réflexion n'est pas une conscience de conscience ou conscience positionnelle de conscience ou savoir du savoir. Toute conscience n'est pas connaissance. il y a des consciences additives, des consciences imaginatives, c'est-à-dire des intermédiaires entre la conscience et son objet, des rapports. La conscience ne peut donc pas ce réduire à la connaissance ou être des phénomènes ou essence de l'objet. Elle (la conscience) révèle une certaine manière d'être ou manière certaine qu' a le savoir d'apparaître ; j'ai une image de, j'additionne ceci. C'est le phénomène d'être de la conscience réfléchie que la réflexion ou conscience réflexive découvre. Cette conscience réflexive est donc une nature actuelle qui existe en-soi, pour-soi et pourra toujours se donner sans intermédiaire à la réflexion comme conscience (de) soi ou (d)'être ou rapport spontané de soi à soi. Toute existence consciente existe donc comme consciente d'exister. Cette conscience de soi n'est pas un savoir ; c'est un absolu d'existence non un absolu d'essence.
La conscience réfléchie est comme n'étant pas - toute conscience se transcendant ou positionnelle d'objet est non positionnelle d'elle-même ou non thétique. La conscience est un être pour lequel il est ou il peut-être dans son être question de son être en tant que cette être implique un autre être que lui. Elle se transcende vers le monde. Elle est positionnelle de la chaise à côté de la table. L'existence de la chaise demeurera douteuse, je ne vois et ne peux voir toutes les faces de la chaise en même temps.
Si la conscience connaissante ne peut donc être que connaissance d'objet particulier ou raison de l'essence ou être de l'objet transcendant ou "objet lui-même" et que l'objet est, et c'est la sa seul manière d'être. Il y a une condition nécessaire et suffisante pour qu'une conscience connaissante d'objet soit connaissance en générale, c'est que la réflexion (conscience réflexive) se pose en thème de l'action j'image ou j'ai une image mentale de quelque chose du monde ; qu'elle soit l'être de la raison. Le thème que produit la réflexion par l'acte réflexif ce distingue du savoir par la certitude de l'idée qu'elle conçoit d'elle même. En effet le savoir lui impliquant le connu ne sera jamais que probable.
Références
- L'Être et le Néant, 1943 Jean-Paul Sartre,
- Jean-Paul Sartre, L'Imaginaire, 1940
Catégories :- Essai paru en 1940
- Essai de langue française
- Œuvre de Jean-Paul Sartre
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