- José Luis de la Sota
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José Manuel de la Sota Mandats Gouverneur de Córdoba 10 décembre 1999 – 10 décembre 2007 Prédécesseur Ramón Mestre Successeur Juan Schiaretti sénateur fédéral 1995 – 1999 Élection 11 septembre 1995 ambassadeur au Brésil 1990 – député fédéral 1985 – 1989 - 1990 Élection 3 novembre 1985, ré-élu le 14 mai 1989 député à l'Assemblée constituante de Córdoba (vice-président de l'Assemblée) 29 décembre 1986 – Biographie Nom de naissance José Luis Manuel de la Sota Date de naissance 28 novembre 1949 Lieu de naissance Córdoba (Argentine) Nationalité argentine Parti politique Parti justicialiste Conjoint Silvia Zanichelli (divorcé), Olga Riutort (divorcé), Adriana Nazario Diplômé de Université nationale de Córdoba Profession avocat et professeur
modifier José Luis Manuel de la Sota (né à Córdoba (Argentine) le 28 novembre 1947) est l'ex-gouverneur de Córdoba (1999-2007), une des provinces les plus importantes de l'Argentine. Avocat, il est membre du Parti justicialiste, et fit partie de son aile rénovatrice lors de la transition démocratique.
Député (1985-89, réélu en 1989), il abandonna son poste en 1990 pour devenir ambassadeur au Brésil. Il fut ensuite élu sénateur fédéral pour Córdoba en 1995, avant d'accéder à la gouvernance de Córdoba en 1999 et d'être ré-élu à ce poste. S'il fit partie du courant rénovateur du péronisme dans les années 1980, il incarna au long des années 1990 et en tant que gouverneur une sensibilité conservatrice du péronisme, tout en ayant une relation ambiguë avec Carlos Menem.
Sommaire
Jeunesse et fonctions politiques en 1973-76
Jeune diplômé en droit de l'Université nationale de Córdoba, José de la Sota adhéra au Groupe des Avocats péronistes, aux côtés, notamment de Hugo Lafranconi (fils), Enrique Ashber, Teodoro Funes (fils) et Jorge Busti (es). En cette qualité, il défendait les militants péronistes emprisonnés, sous la dictature de la Révolution argentine (1966-73), pour prosélytisme. De la Sota intégra alors l'Organización Única del Trasvasamiento Generacional (OUTG), un groupe péroniste centriste chargé par Juan Perón, qui les tenait à l'écart de la lutte armée, de former des cadres.
En 1972, il se maria avec Silvia Zanichelli, la fille de l'ex-gouverneur de Córdoba Arturo Zanichelli (1958-60).
Lors des élections de 1973, au cours desquelles le Parti justicialiste fut autorisé à concourir, le péroniste Juan Carlos Avalos fut élu maire de Córdoba. De la Sota devint alors secrétaire administratif du Conseil délibérant de Córdoba, dirigé par Miguel Flores. Ami du gouverneur péroniste de gauche Ricardo Obregón Cano, celui-ci remplaça rapidement Avalos à la gouvernance, en raison des luttes internes au sein du Parti justicialiste. Mais Flores fut victime de l'écartement, en février 1973, d'Obregón Cano, suite à un putsch policier entériné par le gouvernement fédéral de Juan Perón.
Ceci permit à José Domingo Coronel de devenir maire de Córdoba le 14 mars 1975, avec De la Sota comme secrétaire du gouvernement.
L'ascension de De la Sota fut toutefois stoppée par le coup d'État de mars 1976, suite auquel la Jeunesse péroniste de Córdoba, auquel il appartenait, fut durement réprimée.
Transition démocratique
Le mouvement péroniste était fortement divisé à Córdoba, aussi des élections primaires départagèrent les candidats aux élections provinciales de 1983, mettant fin à la dictature militaire (1976-1983). José Manuel de la Sota fut élu deuxième, derrière Raúl Bercovich Rodríguez.
En accord avec la pratique péroniste, Rodríguez ayant été élu lors de ces primaires candidat au poste de gouverneur, le poste de candidat à la vice-gouvernance ne fut pas accordé à de la Sota, qui obtint celui de candidat municipal de Córdoba, mais à un membre de la branche syndicale péroniste, Alejo Simó, ex-dirigeant local de l'Union ouvrière métallurgique. De la Sota fut toutefois défait lors de l'élection municipale du 30 octobre 1983 par le radical Ramón Mestre (es).
Leader du courant rénovateur au sein du Parti justicialiste, il fut élu en 1987 président du conseil provincial du Parti, entérinant la victoire de ce courant sur l'orthodoxie justicialiste, représentée à Córdoba par Rodríguez.
Il fut battu à nouveau à l'élection de 1987 pour le poste de gouverneur, obtenant 44,45% pour la coalition rénovatrice du FreJuRe (Front justicialiste pour la rénovation, le courant rénovateur du Parti justicialiste y étant allié avec le Parti démocrate-chrétien) contre plus de 49% pour le candidat de l'Union civique radicale (UCR), Eduardo Angeloz (es). Le FreJuRe fut cependant en meilleure position pour l'élection des députés fédéraux, tenus la même année, et au cours duquel le conseiller économique de de la Sota, Domingo Cavallo, entama son ascension politique (jusqu'à devenir ministre de l'Economie de Carlos Menem).
Aux élections internes du PJ de 1988, organisées en vue de l'élection présidentielle de 1989, de la Sota devint le co-listier infortuné d'Antonio Cafiero, battu par la formule Carlos Menem-Eduardo Duhalde.
De la Sota fut alors confronté à la mort de sa fille puis divorça, se mariant avec la députée fédérale de San Juan Olga E. Riutort, également membre du courant rénovateur. Plusieurs des membres de ce courant, dont Cavallo et de la Sota, s'alignèrent alors sur les positions de Menem, valant ainsi à de la Sota le poste d'ambassadeur au Brésil.
Angeloz battu à nouveau de la Sota en 1991, obtenant plus de 52% des voix contre seulement 36,49% pour de la Sota, qui commença à souffrir d'une réputation de perdant. Il déclara alors : « Abraham Lincoln a perdu beaucoup d'élections avant d'être président des États-Unis. En politique il n'y a jamais de défaites ni de victoires permanentes ».
En juillet 1993, le courant ménemiste se retourna contre de la Sota, mené par Julio C. Aráoz. Un accord permit toutefois à de la Sota de se présenter aux sénatoriales, étant élu en 1995. En tant que sénateur, il défendit des propositions de loi visant à combattre la corruption, ce qui lui était par ailleurs utile, puisque son adversaire à Córdoba, Eduardo Angeloz, était inculpé dans plusieurs affaires. Il fut aussi rapporteur, en 1998, de la loi de convertibilité fiscale défendue par le ministre Domingo Cavallo, dont la non-abrogation fut l'un des facteurs de la crise économique argentine en 2001.
Gouverneur de Córdoba (1999-2007)
Il réussit finalement à battre l'UCR en 1998, sur un programme de réduction d'un tiers des impôts locaux, étant ré-élu gouverneur en 2003, avec Juan Schiaretti comme co-listier. En tant que gouverneur, il baissa nettement les impôts, tout en mettant en œuvre un programme de grands travaux (construction de 342 écoles dans la province et de 20 000 logements).
De la Sota soutint en 2007 la candidature à la gouvernance de son dauphin Schiaretti, qui fut élu.
Ayant divorcé de sa deuxième femme, avec qui il eut deux enfants, il s'est remarié avec Adriana Nazario, ex-ministre locale.
Liens externes
- Gabriela Closa (2006), CRISIS, RENOVACIÓN PARTIDARIA Y TRANSFORMACIONES POLÍTICAS EN EL PERONISMO DE CÓRDOBA, 1983 - 1987, Centro de Estudios Avanzados - Universidad Nacional de Córdoba
- Juan Labaqui (2005), La Renovación Peronista (1983-1989), 22 pages
Source partielle
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « José Manuel de la Sota » (voir la liste des auteurs)
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