- Sicaire Dardan
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Sicaire Dardan, ou Jean-Sicaire Dardant, né à Brantôme (Dordogne) en 1763[1] et, selon certaines sources[2], mort à Sélestat (Bas-Rhin) en 1814, fut un soldat des armées révolutionnaires, dont il démissionna en 1796 après avoir obtenu le grade de sous-lieutenant[3]. Il est parfois présenté comme un biologiste précurseur de Louis Pasteur dans l'étude des maladies infectieuses (au point que Pasteur aurait écrit dans ses notes « Sans Sicaire Dardant, l’étude des agents d’infection serait encore dans les limbes »[4]), mais certains pensent que cette partie de sa biographie est inventée[5].
Notes et références
- le blog de Guy Penaud. Le 29 octobre (porté le 30 au registre paroissial) d'après une notice de Jean Lapouze publiée le 8 décembre 2010 par son ami Philippe Jacqmin sur
- le blog de Guy Penaud. Les archives départementales du Bas-Rhin en ligne (ville de Sélestat : la table décennale des décès de Sélestat 1813-1822) ne donnent aucun Dardan(t) décédé en 1814 (les décédés de 1814 dont le nom commence par « D » sont en pages 102 et 103). Jean Lapouze reconnaît que, sur la partie de la vie de Dardan(t) qui se déroule à Sélestat, il arrive au professeur Da Silva Pombal, qui est sa source, de se montrer « peu documenté ou discret ». Voir par exemple notice de Jean Lapouze publiée le 8 décembre 2010 par son ami Philippe Jacqmin sur
- Google Livres, p. 513. Ce passage du livre de Louis de Cardenal est reproduit sur le site de l'Association Périgourdine pour la Recherche Historique et Généalogique. Lieutenant [Louis] de Cardenal, Recrutement de l'armée en Périgord pendant la période révolutionnaire (1789-1800), Périgueux, 1911, consultable par extraits sur
- le blog de Guy Penaud. Notice de Jean Lapouze publiée le 8 décembre 2010 par son ami Philippe Jacqmin sur
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Périgueux, 1999, p. 285. Jean Lapouze, qui fut adjoint au maire de Brantôme, a fait donner le nom de Sicaire Dardan (ou Jean-Sicaire Dardant) à une rue et à une place de cette ville. Comme source sur les travaux médicaux de Sicaire Dardan, il allègue (dans une note publiée le 8 décembre 2010 par son ami Philippe Jacqmin sur le blog de Guy Penaud) une thèse du professeur Da Silva Pombal, de l'université de Coïmbra (Portugal). Le journal « Sud Ouest », dans son édition régionale du 18 septembre 1965, puis le « Courrier Français » du 9 octobre, qui reprend l'article du Sud-Ouest, signalent une thèse de doctorat, récemment consacrée par un professeur portugais de l'Université de Coïmbre (Portugal) à Jean-Sicaire Dardant, né à Brantôme en 1763 et mort accidentellement à 51 ans à Sélestat, qui, après avoir embrasé la carrière militaire, démissionna à 33 ans et, venu à la biologie, jeta les bases de l'étude des agents d'infection, reprise et développée plus tard par Louis Pasteur. L'article du Sud-Ouest fut mentionné à la séance du 7 octobre 1965 de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Périgord. (Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Périgord, 1965, p. 130.) Le 13 novembre 1971, dans Périgord Actualités, Jean-Louis Galet évoque Sicaire Dardan, Brantômais né en 1763 et précurseur de Pasteur. À la séance du 4 novembre 1987 de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Périgord, à l'occasion du centenaire de l'Institut Pasteur, le président donne lecture de cet article de Jean-Louis Galet. Toutefois, le compte rendu de cette séance dans le Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Périgord, 1987, p. 276, mentionne une lettre de M. Esclafer de la Rode, selon laquelle « ce Jean-Sicaire Dardan n'a jamais existé et [...] son histoire présumée a été inventée ». Les deux notes du Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Périgord sont mentionnées par
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