- Jean-Marie Valentin
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Jean-Marie Valentin, né à Bourg-des-Comptes le 17 octobre 1823 et décédé à Paris le 8 août 1896, est un architecte et sculpteur de mobilier religieux.
Sommaire
Biographie
En 1842, Jean-Marie Valentin fréquente l’École de Dessin et Sculpture de la ville de Rennes (devenue École régionale des beaux-arts en 1881). Jean-Baptiste Barré lui enseigne la sculpture, Jourgeon et Briand le dessin. L'élève est remarqué par ses maîtres qui l'incitent à poursuivre dans cette voie.
En 1845, il obtient une bourse de la ville de Rennes. À Paris, il recherche un atelier ou une école. En attendant, il travaille avec Lanno, un sculpteur rennais rencontré et installé dans la capitale.
Jean Marie Valentin consulte plusieurs ateliers dont ceux de Pradier, Rude, Ramay et Dumont ainsi que l’École royale des beaux-arts. Son choix se fixe sur l'atelier de François Rude. Ce dernier écrit en juillet 1845 : « Mr Valentin, élève sculpteur a des dispositions heureuses, qu'il est laborieux et en vie de progrès... »
Au sortir de l'atelier, il étudie chez lui, l'anatomie, l'histoire, les lettres, le grec et surtout le latin. Il fait également de longues visites dans les musées. Vers 1850, il vient se fixer à Rennes et se spécialise dans le mobilier religieux. À cette époque, le travail ne manque pas dans ce domaine.
Sa première grande œuvre est certainement la chaire érigée dans l'église Sainte-Croix à Saint-Servan (Saint-Malo). Celle-ci a été offerte par l'Empereur lors de son passage en Bretagne en 1858.
Son ciseau a sculpté de nombreux autels, maîtres autels, chaires, statues, groupes et des monuments à la mémoire des Prélats et Curés, en particulier ceux de M. Aubrée à Vitré, M. Huchet à Saint-Malo, M. Huchet à la Guerche de Bretagne, M. Meslé à l'église Notre-Dame de Rennes, Saint-Jean-Eudes à Caen, cardinal Brossay Saint-Marc à la cathédrale de Rennes ainsi que celui de monseigneur Gonindard terminé après sa mort en 1897 par ses fils.
Le monument de Saint Yves à Tréguier (22) est sa plus grande œuvre[réf. souhaitée](Ref:A.D.C.A 3bi588), en effet, l'artiste a reçu un prix honorable lors de l'exposition en 1888, au salon des Artistes français.
Jean-Marie Valentin est mort à la tâche, en 1896 ; il avait une certaine réputation. Aujourd'hui, il est méconnu et oublié des Bretons.
Notes et références
.Journal de Rennes Ouest Eclair du 13 août 1896. .Semaine religieuse du diocèse de Rennes du 29 août 1896 .Association Mémoire et Art : génération VALENTIN
Voir aussi
lien externe: ([1])
Bibliographie
- Mémoire écrit vers 1920 par Paul Valentin son jeune fils. (un seul exemplaire).
- Thèse de doctorat (1984) de l'abbé Pocquet du Haut Jussé : Le Mobilier religieux au XIXe siècle.
- Archives historiques de l’archevêché de Rennes, de l’évêché de Saint-Brieuc.
- Archives municipales de Rennes.
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