- Hymne national de l'Acadie
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Histoire
L'hymne acadien a été choisi en 1884. Il s'agit de Ave Maris Stella[1] , une musique en latin qui avait été choisie plus pour son air que pour ses paroles.
Plusieurs personnes avaient tenté de composer un hymne sur cet air, et l'on peut remarquer parmi eux La Marseillaise acadienne de l'abbé A. T. Bourque, ou bien encore En avant !, de l'abbé Stanislas-Joseph Doucet.
En 1994, la Société nationale de l'Acadie lance un concours pour créer une version française de l'Ave Maris Stella, et ce fut Jacinte Laforest, journaliste, qui remporta le prix.
Paroles
Paroles originales Traduction en français Ave maris stella,
Dei mater alma,
Atque semper virgo,
Felix coeli porta.
Felix coeli porta.
Amen.Sumens illud Ave
Gabrielis ore,
Funda nos in pace,
Mutans Hevae nomen.
Mutans Hevae nomen.Solve vincla reis,
Profer lumen caecis,
Mala nostra pelle,
Bona cuncta posce.
Bona cuncta posce.Monstra te esse matrem,
Sumat per te preces,
Qui pro nobis natus,
Tulit esse tuus.
Tulit esse tuus.Virgo singularis,
Inter omnes mitis,
Nos culpis solutos
Mites fac et castos.
Mites fac et castos.Vitam praesta puram,
Iter para tutum,
Ut videntes Jesum,
Semper collaetemur.
Semper collaetemur.Sit laus Deo Patri,
Amen.
Summo Christo decus,
Spiritui Sancto,
Tribus honor unus.
Tribus honor unus.Salut, Astre des mers,
Auguste mère de Dieu,
Qui toujours demeuras vierge,
Heureuse porte du ciel.
Heureuse porte du ciel.
Amen.Recevant cet Ave
De la bouche de Gabriel,
Établis-nous dans la paix,
En retournant le nom d'Éva.
En retournant le nom d'Éva.Délie les liens des coupables,
Donne la lumière aux aveugles,
Chasse nos maux,
Obtiens-nous tous les biens.
Obtiens-nous tous les biens.Montre-toi notre mère :
Qu'il reçoive par toi nos prières.
Celui qui, né pour nous,
A daigné être tien.
A daigné être tien.Vierge unique,
Douce entre toutes,
Fais que, délivrés de nos fautes,
Nous soyons toujours doux et chastes.
Nous soyons toujours doux et chastes.Accorde-nous une vie pure,
Ménage-nous un chemin sûr,
Afin que, voyant Jésus,
Nous partagions sans fin ta joie.
Nous partagions sans fin ta joie.Louange soit à Dieu le Père,
Amen.
Honneur au Christ souverain,
Au Saint-Esprit,
Aux trois un seul et même honneur
Aux trois un seul et même honneurNotes
- La Petite Souvenance, «Un peuple à unir», numéro spécial pour le Centenaire du drapeau acadien 1884-1984. ,1984, La Société historique acadienne de l'île-du-Prince-Édouard.
Catégorie :- Culture acadienne
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