- Généalogie des peintres Kanō
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La généalogie des peintres de l'école Kano permet de mieux comprendre comment, au sein de cette école de peinture officielle qui a irrigué l'art pictural japonais du XVIe siècle au XIXe siècle, les générations se sont succédé au sein de ce qui était également une famille - en plus d'une école de peinture. En effet, les écoles picturales japonaises évoluaient en général par désignation d'un disciple préféré pour prendre la succession du maître (comme c'est le cas général dans l'ukiyo-e), mais beaucoup plus rarement, comme c'est pourtant ici le cas, par succession au sein d'une même famille.
Sommaire
Généalogie des peintres Kanō
- Organigramme sous forme généalogique des peintres Kanō.
- Les lignes pleines confirment la parenté. Celles en pointillé, les rapports de parenté indéfinie, à compléter si possible.
Note : Sur fond rouge, les membres de l'école Kanō. Sur fond blanc crème pour les autres peintres n'appartenant pas à cette école. Les liens bleu ouvrent une page. Les liens rouge, page inexistante.
Kanō Kagenobu
(XVe siècle)Kanō Masanobu
(1434-1530)
Fils de Kanō KagenobuKanō Motonobu
(1476-1559)
Fils de Kanō MasanobuKanō Yukinobu
(1513-1575)
Fils de Kanō MasanobuKanō Hideyori
(?-1557)
Fils de Kanō MotonobuKanō Munenobu
(1514-1562)
Fils de Kanō MotonobuKanō Shōei
(1519-1592)
Fils de Kanō MotonobuKanō Ichian
(?-1590)
Fils présumé
de Kanō MotonobuKanō Gen-Ya
(XVIe siècle)
Fils présumé
de Kanō MotonobuKanō Sōshū
(1551-1601)
Fils de Kanō ShōeiKanō Eitoku
(1543-1590)
Fils de Kanō ShōeiKanō Naganobu
(1577-1654)
Fils de Kanō ShōeiKanō Ichiō
(1550-1617)
Fils de Kanō IchianKanō Takanobu
(1571-1618)
Fils de Kanō EitokuKanō Mitsunobu
(1565-1608)
Fils de Kanō EitokuKanō Sanraku
(1559-1635)
Fils adoptif
de Kanō EitokuKanō Shūshin
XVIIe ‑ XVIIIe sièclesKanō Yasunobu
(1613-1685)
Fils de Kanō TakanobuKanō Naonobu
(1607-1650)
Fils de Kanō TakanobuKanō Tannyū
(1502-1674)
Fils de Kanō TakanobuKanō Kōi
(?-1636)
Fils de Kanō MitsunobuKanō Sadanobu
(1597-1623)
Fils de Kanō MitsunobuKanō Sansetsu
(1590-1651)
fils adoptif
de Kanō SanrakuKanō Minenobu
(1662-1708)
Fils présumé
de Kanō NaonobuKanō Tsunenobu
(1636-1713)
Fils de Kanō NaonobuKanō Tōun
(1625-1694)
Fils adoptif
de Kanō TannyūKanō Kōya
(?-1672)
Fils de Kanō KōiKanō Einō
(1634-1700)
Fils de Kanō SansetsuKanō Tōshun
(?-1723)
beau-fils de Kanō Tōun
petit-fils deKanō TannyūKanō Eisen
(1696-1731)
Fils de Kanō ShūshinKanō Tōshun Yoshinobu
(1747-1797)
Apparenté→Kanō Sukenobu
(1730-1790)
←Apparenté→Kanō Korenobu
XVIIIe ‑ XIXe siècles
←apparentéGion Nankai
(1676-1751)
appelé Shōun
père de KazanobuKanō Isen
(1775-1828)
Fils de Kanō KorenobuKanō Tōeki
(?-1841)
Fils présumé
de Kanō KorenobuKanō Yōshin
(1796-1846)
Fils présumé
de Kanō KorenobuSeiko Tani
(XIXe siècle)
père de Kanō HōgaiTan-en
XVIIIe ‑ XIXe siècles
apparenté
au KanōKanō Kazunobu
XVIIIe siècle
fils de Gion NankaiKanō-Eitoku
Tatsunobu
(1814-1891)
Fils de Kanō IsenKanō Shōsen-in
(1823-1880)
Fils de Kanō YōshinKanō Hōgai
(1828-1888)
Apparenté→Kanō Tambi
(1823-1880)
Fils de Tan-nKanō Kagibashi XVIIIe ‑ XIXe siècles dernier dirigeant connu de l'académie officielle du Shogunat Origine
Au début du XVIe siècle , le Japon est toujours déchiré par les luttes entre féodaux, mais l'ouverture sur le monde extérieur lui assure une enviable prospérité économique qui profite bien sûr à l'art. En 1582, le général Hideyoshi, militaire d'humble origine est le véritable unificateur du Japon. Il marque de sa personnalité la brève période Momoyama (du nom de l'une de ses résidences): ami des arts il confie la décoration de ses palais aux plus grands artistes du temps.
Trois siècles durant, le Japon connait une remarquable stabilité, mais la société, figée par la gestion conservatrice, se referme sur elle même. L'esprit du Zen, qui a imprégné toute la période précédente, cède la place à un confucianisme étriqué qui marque jusqu'à la fin (1868) l'époque Tokugawa (dite époque Edo). L'art s'en ressent, bien que périodiquement des artistes rebelles à l'anticonformisme roboratif, se risquent à jeter sur le monde un regard neuf.
Toujours est-il que le style dominant, conforme aux goûts de la classe installée, incline désormais vers un maniérisme somptueux, dont la virtuosité est parfois lassante. Cette évolution, il est vrai, est dans l'air depuis déjà un certain temps: en fait depuis la fondation de ce qu'on appelle l'École Kanō (plusieurs dizaines de peintres, plus ou moins directement rattachés à la même famille, portent ce nom).
Kanō Masanobu (1434-1530), l'ancêtre, qui vit presque centenaire, est le premier, à une époque où l'art du pinceau est le monopole quasi exclusif des moines, à défendre un style d'esprit résolument laïc. Mais c'est au prix de la liberté. Les artistes désormais ne travaillent plus pour eux mêmes, mais pour la cour du Shogun, où le grave Confucius ne tarde pas à détrôner l'insouciant Lao Tseu.
À la peinture intimiste des moines zen, qui est dans l'ensemble restée au format raisonnable du kakemono, succède un art plus monumental (vastes paravents byôbu, peints par paires, larges portes coulissantes fusuma, plus décoratif surtout. L'influence chinoise cède du terrain : on en revient bientôt à une manière qui n'est pas sans rappeler le yamatoe de jadis et l'art des anciens emaki, mais largement stylisé, et surtout copieusement enrichi.
La lignée des Kanō donne naissance à quelques artistes authentiquement inspirés, qui savent marier avec habileté les impératifs de la nouvelle peinture et le prodigieux acquis de la période précédente. D'abord Kanō Motonobu, fils de Masanobu, qui utilise le lavis d'encre avec une belle maîtrise. Ses traits incisifs, emploi fréquent de la couleur, sens du détail précieux, est portée à son plus haut point de virtuosité par Kanō Eitoku, Kanō Tannyū et Tannyū Naonobu, qui savent à l'occasion se rappeler la grande leçon des peintres des Song, dont le sens évite toute vulgarité.
Bien d'autres artistes sont entraînés dans leur sillage, qui n'ont pas à démériter : Tōhaku (1539-1610), l'immortel auteur du Bois de pins et le baroque Terutada Shikibu (1e moitié du XVIe siècle), et bien d'autres.
Biographies[n 1]
- Kanō Kagenobu, originaire de la Province d'Izu. Actif au début du XVe siècle. Père du célèbre Kanō Masanobu fondateur de l'École Kanō[1].
- Kanō Masanobu,surnom: Shirojirō, nom de pinceau: Yûsei, né en 1934, mort en 1530. XVe ‑ XVIe siècles. Peintre. Japonais. École Kanō.
- Parmi les diverses tendances qui essayent, aux XVe et XVIe siècles, d'assimiler la nouvelle technique du lavis, venue de Chine, l'École Kanō est celle qui a la plus grande portée historique. Issu d'une petite famille de guerriers du village de Kanō dans la Province d'Izu, Kanō Masanobu, fondateur de l'École, vient à Kyōto et entre au service du Shogun[2].
- Kanō Motonobu, nom familier: Shirojirō, noms de pinceau: Eisen et Gyokusin, né en 1476, mort en 1559. XVIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Fils de Kanō Masanobu, Motonobu semble avoir dominé le monde artistique de son époque, en donnant une base solide à l'École Kanō, du point de vue artistique et social. C'est vraisemblablement avec son père qu'il s'initie à la peinture[3].
- Kanō Yukinobu, surnom: Utanosuke, nom de pinceau: Mōin, né en 1513, mort en 1575. XVIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Frère cadet de Kanō Motonobu et fils de Kanō Masanobu. Il collabore avec son frère Motonobu aux nombreux travaux de décoration entrepris dans les temples de Kyōto[4].
- Kanō Hideyori, mort en 1557. XVIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Fils de Kanō Motonobu et disciple de son père, il vit à Kyōto[1].
- Kanō Munenobu, surnom: Shirojirō, nom de pinceau: Yûsei, et Yûsetsu, né en 1514, mort en 1562. XVIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de Kanō Motonobu, il travaille dans l'atelier familial pour la cour Shogunale[1].
- Kanō Shōei, de son vrai nom Kanō Naonobu, surnoms: Genshichirō, Oinosuke, noms de pinceau: Shōei, né en 1519, mort en 1592. XVIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père, Kanō Motonobu, il travaille dans l'atelier familial aux grandes décorations de temples et de palais entreprises par Motonobu. Il forme plus tard son fils, le futur Kanō Eitoku[5].
- Kanō Ichian, mort vers 1590. XVIe siècle.Japonais. Peintre. École Kanō.
- Il est probablement le père de Kanō Ichiō et travaille au service du seigneur Hōjō[1].
- Kanō Gen-Ya, XVIe siècle. Japonais. Peintre.École Kanō.
- Disciple et apparenté à la famille Kanō en tant que membre de l'École si non fils présumé de Kanō Motonobu[1].
- Kanō Sōshū, de son vrai nom: Kanō Suenobu, surnom : Jin No Suke, nom de pinceau : Shōshū, né en 1551, mort en 1601. XVIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père Kanō Shōei, et de son frère Eitoku, il travaille avec ce dernier aux grandes décorations commandées par le Shogun[6].
- Kanō Eitoku, de son vrai nom: Kanō Kuninobu, nom familier : Genjirō, nom de pinceau : Eitoku, né en 1543 dans la Province de Yamashiro, mort en 1590. XVIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Eitoku est l'incarnation de l'époque Momoyama au cours de laquelle des guerriers tels Nobunaga et Hideyoshi, hommes nouveaux et ambitieux, tentent d'unifier le pays et affirment leur prestige par la somptuosité de leurs demeures, décorées par Eitoku. Eitoku entame une brillante carrière sous la direction de son grand-père, Kanō Motonobu[6].
- Kanō Naganobu, surnom: Genshichirō, nom de pinceau: Kyūhaku, né en 1577, mort en 1654. XVIe ‑ XVIIe siècles. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Frère cadet de Kanō Eitoku, il travaille dans l'atelier de ce dernier aux grand travaux de décoration des gouvernants Tokugawa[6].
- Kanō Ichiō, de son vrai nom Kanō Jūgō, surnom: Kuyzō, nom de pinceau: Ichiō, né en 1550, mort en 1617. XVIe ‑ XVIIe siècles. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Kanō Takanobu, surnom: UKonshōgen, né en 1571, mort en 1618. XVIe ‑ XVIIe siècles. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père Kanō Eitoku, il travaille avec lui aux grandes décorations commandées par les shogun à l'atelier Kanō à Kyōto.
- Kanō Mitsunobu, surnom: Ukiyōnoshin, né en 1565, mort en 1608. XVIe ‑ XVIIe siècles. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père Kanō Eitoku, il participe, avec les élèves de ce dernier, aux grandes décorations de la fin du XVIe siècle[5].
- Kanō Sanraku, de son vrai nom Kanō Mitsuyori, surnoms: Heizō et Shuri, nom de pinceau: Sanraku, né en 1559 à Ōmi, mort en 1635. XVIe ‑ XVIIe siècles. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Fils du peintre (Kimura Nagamitsu?), il est adopté par son maître, Kanō Eitoku dont il est le disciple favori. En 1608, avec Kanō Sadanobu, il est à la tête de l'atelier familial et c'est sans doute l'artiste qui illustre le mieux la seconde partie de l'époque Momoyama, à Kyōto[6].
- Shūshin n'est pas membre de École Kanō, mais il est mentionné en tant que père de Kanō Eisen[7].
- Kanō Yasunobu, surnoms: Shirojirō et Genshirō, noms de pinceau: Eishin, Bokushinsai, Seikanshi et Ryōfusai, né en 1613, mort en 1685. XVIIe siècle. Japonais. Peintre d'animaux. Dessinateur. École Kanō.
- Fils de Kanō Takanobu et frère cadet de Kanō Tannyū, il travaille dans l'atelier de ce dernier, devenu académie officielle du nouveau shogunat d'Edo. Il travaille avec Tannyū à la décoration du château de Nijō à Kyōto[7].
- Kanō Naonobu, surnom: Shume, nom de pinceau: Jitekisai, antérieurement Kazunobu ou Lyenobu, né en 1607, mort en 1650. XVIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Fils de Kanō Takanobu, frère de Kanō Tannyū et de Kanō Yasunobu, il prend avec ces deux derniers la tête de l'atelier du nouveau shogunat d'Edo. Il a un rôle important dans la décoration du château de Nijō, à Kyōto, sous la direction de son frère Tannyū[8].
- Kanō Tannyū, de son vrai nom Kanō Morinobu, surnoms: Shirojirō et Uneme, noms de pinceau: Tannyū, Byakurenshi, Hippōdaikoji et Seimei, né en 1602, mort en 1674. XVIIe siècle. Japonais. Peintre de genre, animaux, compositions murales. École Kanō.
- Fils ainé de Kanō Takanobu et petit-fils de Kanō Eitoku, Tannyū prend la tête, avec ses frères, de l'académie officielle du nouveau shogunat d'Edo. L'un de ses meilleurs disciples est Kusimi Morikage[9].
- Kanō Kōi, surnom: Chūri, mort en 1636. XVIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père, Kanō Mitsunobu, il travaille dans l'atelier de son père, puis de son frère Sadanobu[10].
- Kanō Sadanobu, né en 1597, mort en 1623. XVIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- ils de Kanō Mitsunobu, il succède à ce dernier à la direction de École Kanō[10].
- Kanō Sansetsu, de son vrai nom Kanō Heishiro, surnom: Nui No Suke, noms de pinceau: Sansetsu, Dasokuken, Shōhaku-Sanjin et Tōgenshi, né en 1590 à Hizen, mort en 1651. XVIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père adoptif, Kanō Sanraku, Sansetsu succède à celui-ci à la tête de l'atelier Kanō de Kyōto. Ils travaillent ensemble aux peintures murales du sanctuaire Tenkyū-in du temple Myōshin-ji à Kyōto, de 1631 à 1635[8].
- Kanō Minenobu, noms de pinceau: Zuizen et Zakuryūsai, né en 1662, mort en 1708. XVIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Kanō Tsunenobu, surnom: Ukon, noms de pinceau: Yoboku, Seihakusai, Kosensō, Kōkensai, Shibiō, Kanunshi, Bokusai, Kōcho-Sanjin, Rōgōken, Sen-Oku, né en 1636, mort en 1713. XVIIe ‑ XVIIIe siècles. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père, Kanō Naonobu, il prend la succession de l'atelier Kanō de Kobiki-chō à Edo.
- En décembre 1709, il exécute la décoration des portes à glissière du palais impérial d'Edo. Il est attaché comme peintre au palais Sentō (palais de l'empereur retiré)[11].
- Kanō Tōun, de son vrai nom Kanō Masunobu, surnom: Uneme, noms de pinceau: Tōun, Hakuyūken, Sōshindō et Shōinshi, né en 1625, mort en 1694. XVIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père adoptif, Kanō Tannyū, il participe à la fondation de l'atelier Kanō à Surugadai-chō à Edo[11].
- Kanō Kōya, surnom: Ri-Emon et Gyōbu, mort en 1672. XVIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Kanō Einō, de son vrai nom: Kanō Yoshinobu, surnoms: Hakuju, Nuinosuke, noms de pinceau: Einō, Ichiyōsai, Baigaku, Sojunken, sansei et Kyoō, né en 1634, mort en 1700. XVIIe siècle. Actif à Kyōto. Japonais. Peintre.
- N'est pas membre de l'École Kanō, mais travaille pour cette dernière.
- Fils de Kanō Sansetsu et petit-fils de Kanō Sanraku, peintre lettré de l'École Kanō, il laisse l'un des premiers ouvrages biographiques, le Honchō-gashi (vie des Peintres japonais)[10].
- Kanō Tōshun, de son vrai nom: Kanō Fukunobu, noms de pinceau: Tōshun et Shuseisai, mort en 1723. XVIIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son beau-père, Kanō Tōun et petit-fils de Kanō Tannyū, il est le second peintre de l'atelier Kanō de Surugadaichô à Edo[11].
- Kanō Eisen, de son vrai nom Kanō Koshin, surnom: Shōzaburō, nom de pinceau: Eisen, né en 1696, mort en 1731. XVIIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Élève de son père Shūshin, il vit et travaille à Edo. C'est le quatrième peintre Kanō de l'atelier de Kobikichō[12].
- Kanō Tōshun Yoshinobu , de son vrai nom: Kanō Yoshinobu, surnom: Sanshirō, nom de pinceau: Tōshun, né en 1747, mort en 1797. XVIIIe siècle.Japonais. Peintre. École Kanō.
- Kanō Sukenobu, noms de pinceau: Eisen II et Hakugyokusai, né en 1730, mort en 1790. XVIIIe siècle. Japonais. Peintre. École Kanō.
- Élève de (Sekiho actif dans la seconde moitié du XVIIIe siècle), il est le cinquième peintre de l'atelier Kanō de Kobikichō à Edo[8].
- Kanō Korenobu, de son vrai nom Fugiwara Korenobu, XVIIIe siècle. Japonais. Peintre.
- Il n'est pas membre de l'École Kanō, mais apparenté en tant que père de Kanō Isen[13].
- Gion Nankai, de son vrai nom: Gion Yu, surnom: Hakugyoku, nom familier: Yoichiro, noms de pinceau: Nankai, Tekkandōjin, Shōun, né en 1676, mort en 1751. XVIIIe siècle. Japonais. Peintre. École Nanga.
- Gion n'est pas membre de l'École Kanō, mais apparenté en tant que père de Kanō Kazunobu.
- Peintre lettré de Wakayama, dans la presqu'île de Kii, Gion est un de ces premiers adeptes de cette peinture à l'encre venue de Chine au début du XVIIIe siècle, par l'intermédiaire d'albums d'images[14].
- Kanō Isen, de son vrai nom Kanō Eishin, noms de pinceau: Isen et Genshōsai, né en 1775, mort en 1828.XVIIIe- XIX es siècle.Japonais. Peintre. École Kanō.
- Disciple de son père, Kanō Korenobu, c'est le sixième peintre de l'atelier Kanō de Kobikichō à Edo[1].
- Kanō Tōeki, de son vrai nom: Kanō Harunobu, nom de pinceau: Tōeki, mort en 1841. XIXe siècle.Japonais. Peintre. École Kanō.
- Kanō Yōshin, surnom: Shōzaburo, noms de pinceau: Seisen-in, Kaishin-Sai et Gyokusen, né en 1796, mort en 1846. XIXe siècle.Japonais. Peintre. École Kanō.
- Seikō Tani, surnom: Tani, XIXe siècle. Actif dans la région d'Osaka vers 1810-1820. Japonais. Peintre. Dessinateur. Graveur.
- Il est aussi connu comme commanditaire de livres illustrés et de surimono (estampe à tirage limité tenant lieu de carte de vœux ou de faire-part), publiés à Osaka[15].
- Tan-en, XIXe siècle.Japonais. Peintre.
- Ne figure, apparemment pas, parmi les membre de École Kanō, mais apparenté en tant que père de Kanō Tambi[8].
- Kanō Kazunobu, surnom: Kumenosuke, noms de pinceau: Chinsshidō, Hakushisō, Hakusanyajien, Shōunsai-Risski. XVIIIe siècle. Actif vers 1740. Japonais.
- Disciple de son père ( Shōun) Gion Nankai, il travaille au service du seigneur de Tsukushi[1].
- Kanō Eitoku, Tatsunobu, de son vrai nom Kanō Tatsunobu, noms de pinceau: Eitoku, Seitsusai, né en 1814, mort en 1891. XIXe siècle. Actif à Tōkyō. Japonais. Peintre.
- Il n'est pas membre de l' École Kanō, mais apparenté à la famille en tant que fils de Kanō Isen. Il est membre du Comité Impérial des Beaux-Arts[1].
- Kanō Shōsen-in, de son vrai nom: Kanō Masanobu, noms de pinceau: Shōsen-in, Soshōsai, Shōko, né en 1823, mort en 1880. XIXe siècle.Japonais. Peintre. École Kanō.
- Kanō Hōgai de son vrai nom Kanō Enshin, nom de pinceau: Ehshin, né en 1828 à Shimonoseki, mort en 1888. XIXe siècle.Japonais. Peintre.
- Fils de Kanō Seiko et élève de Kanō Shōsen-in, très jeune il s'intéresse à la poésie chinoise, au théâtre Nô. Il s'essaie à divers styles de peintures sans faire partie de École Kanō, alors que par ses proches, il vit dans cette ambiance[1].
- Kanō Tambi, de son vrai nom Kanō Moritaka, nom de pinceau: Tambi, né en 1840, mort en 1893. Japonais. Peintre. Fait partie de la famille Kanō de par son nom, reste à définir s'il a été membre de École Kanō.
- Élève de son père Tan-en, il se spécialise dans les représentations de paysages, de fleurs et d'oideaux dans le style Japonais. Il vit à Tōkyō[8].
Autres
- Kanō Minoru né en 1930 à Tōkyō. Sculpteur.
- Kanō Mitsuo né en 1933 à Tōkyō. Graveur. Illustrateur.
Bibliographie
- (fr)Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 7, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 2700030176), p. 688-689-690-691-692-693-694
- (fr)Maurice Coyaud, L'Empire du regard – Mille ans de peinture japonaise, éditions Phébus, Paris, novembre 1981, 256 p. (ISBN 2859400397), p. 7 à 254
- (fr)Terukazu Akiyama : la peinture japonaise, Skira Genève – 1961. Editeur : les éditions d'Art d'Albert Skira.
- (fr)C. Kozireff: Mokubei, Aoki, in: Encyclopaedia Universalis, vol. 11, Paris, 1971
- (en)James Cahill: Scholar painters of Japan: Nanga School, New York, 1972
- (en) Yoshino Yonezawa et Chu Yoshizawa: Japanese Painting in the Literati Style, New York-Tōkyō, 1974
Notes et références
- Notes
- Biographies succinctes des membres de la famille Kanō, et des peintres portant ce même nom du fait d'appartenir à cette école. Elles seront reprises individuellement pour chaque peintre dans son propre article
- Références
- Dictionnaire Bénézit 1999, p. 689
- Dictionnaire Bénézit 1999, p. 690-691
- Dictionnaire Bénézit 1999, p. 691-692
- Dictionnaire Bénézit 1999, p. 694
- Ibid, p. 689-
- Ibid, p. 692-
- Ibid, p. 688-
- Ibid, p. 692
- Ibid, p. 692-693
- Ibid, p. 690
- Ibid, p. 693
- Ibid, p. 688
- Ibid, p. 946
- Ibid, volume 6, p. 138
- Ibid, vol. 12, p. 649
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