- Gwenaëlle Aubry
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Gwenaëlle Aubry Activités Romancière, philosophe Naissance 2 avril 1971 Langue d'écriture Français Distinctions Prix Femina 2009 Gwenaëlle Aubry est une romancière et philosophe française née le 2 avril 1971.
Sommaire
Biographie
Ancienne élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et du Trinity College de Cambridge, elle est agrégée et docteur en philosophie[1]. Maître de conférences (philosophie ancienne et générale) à l'université Nancy-II de 1999 à 2002, chargée de recherche au CNRS depuis 2002, elle enseigne la philosophie à l'université Paris IV-Sorbonne.
Œuvre
Traductrice de Plotin, elle a publié plusieurs ouvrages et articles sur la philosophie antique et ses réceptions contemporaines.
Elle est l'auteur de cinq romans : Le Diable détacheur est le récit, hanté par la figure de Perséphone, de la passion d'une adolescente pour un homme mûr, ancien soixante-huitard devenu publicitaire ; L'Isolée fait entendre la voix d'une jeune femme, Margot, sœur lointaine de Florence Rey, depuis la prison où elle est incarcérée. Elle dit son amour pour Pierre, sa lutte à ses côtés pour les sans-papiers, l'expérience de la révolte et du refus radical. C'est la voix de cette détenue, enfermée dans son huis-clos intérieur, qui résonne encore dans L'Isolement, un récit sur la prison, le deuil et la dépossession.
Pensionnaire de la villa Médicis en 2005, Gwenaëlle Aubry y écrit un roman-variation sur la laideur, Notre vie s'use en transfigurations, qui confronte le monologue intérieur d'une femme laide au discours esthétique de l'indifférence du beau et du laid. À la suite de cela, elle compose une anthologie, Le (dé)goût de la laideur.
Elle a aussi réalisé, pour France Culture, une adaptation radiophonique de La Mort de Virgile d'Hermann Broch.
En 2009, elle obtient le prix Femina pour Personne, récit sur son père atteint d'une psychose maniaco-dépressive. À partir du journal qu'il a tenu et qu'elle a retrouvé après sa mort mais également de ses souvenirs, elle y trace le portrait fragmenté d'un homme étranger à lui-même et au monde.
Sources :
- Christine Rousseau, Le Monde, 9 novembre 2009 [2]
- Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche, 9 novembre 2009 [3]
Publications
- 1999 : Le Diable détacheur, Actes Sud, bourse Cino del Duca
- 2002 : L'Isolée, Stock
- 2003 : L'Isolement, Stock
- 2004 : Plotin. Traité 53 (I, 1) Introduction, traduction, commentaire et notes, Cerf, Collection Les Ecrits de Plotin
- 2007 : Notre vie s'use en transfigurations, Actes Sud
- 2007 : Le (dé)goût de la laideur , Mercure de France
- 2007 : Dieu sans la puissance : Dunamis et Energeia chez Aristote et chez Plotin (essai), Vrin
- 2009 : Personne, Mercure de France - Prix Femina 2009[2]
Notes et références
- université de Paris-Sorbonne Sa thèse, De l'en-puissance à la toute-puissance. Aspects de la puissance d'Aristote à Leibniz, a été soutenue le 19 décembre 1998, à l'
- Jean-Paul Enthoven paru dans Le Point, 24 septembre 2009[1] Gwenaëlle Aubry, puissante, article de
Catégories :- Agrégé de philosophie
- Élève de l'École normale supérieure (rue d'Ulm)
- Étudiant de Trinity College (Cambridge)
- Philosophe français du XXIe siècle
- Historien de la philosophie ancienne
- Enseignant à l'université Nancy II
- Enseignant de l'université Paris IV (Paris-Sorbonne)
- Écrivain français du XXe siècle
- Écrivain français du XXIe siècle
- Femme de lettres française
- Lauréat du Prix Femina
- Pensionnaire de la Villa Médicis
- Naissance en 1971
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