- Georges Pioch
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Georges Pioch naît, à Paris, en 1873. En 1921, il est élu suppléant au Comité directeur du Parti communiste (PC). Il meurt en 1953. Exclu du PC en 1923, il était devenu, cette même année, secrétaire général de l'Union sociale-communiste, puis, en 1931, président de la Ligue internationale des combattants de la paix.
Biographie
- 1886 : à partir de cette date, il fait paraître plusieurs recueils de poèmes au Mercure de France.
- 1900 : il devient critique théâtral et littéraire au Libertaire .
- 1904 : il adhère à l'Association internationale antimilitariste (AIA), dès la fondation de celle-ci. En novembre, il rédige le manifeste destiné aux conscrits, "Paroles à ceux qui vont souffrir", publié dans l'Action antimilitariste . Enfin, il publie son premier roman: L'Impuissance d'Hercule .
- 1910 : il devient rédacteur en chef de Gil Blas .
- 1914 : il devient rédacteur en chef des Hommes du jour .
- 1915 : il rejoint la SFIO.
- 1917 : il est l'un des fondateurs du Journal du peuple .
- 1918 : à la création du "Club du Faubourg", il en est le principal orateur.
- 1919 : il collabore à l'Internationale, se rapproche du Comité pour la III e Internationale et milite au Comité de la Société des amis du peuple russe.
- 1920 : il est signataire de l' "Appel aux socialistes", qui paraît dans le Bulletin communiste . Au printemps, il est élu secrétaire fédéral de la Fédération de la Seine de la SFIO. Durant l'été, il assure le secrétariat du Comité d'action pour la libération des emprisonnées du "complot".
- 1921 : il est élu meilleur orateur pour "l'éloquence sociale" et second "Prince du Verbe". En décembre, lors du congrès de Marseille du PC, il est élu suppléant au Comité directeur et nommé à la sous-commission d'administration et de propagande. Lors du congrès fédéral de la Seine, qui avait précédé le congrès national, il avait attaqué verbalement Souvarine, partisan de l'Internationale communiste (IC). Cette même-année, il devient membre de la Ligue des droits de l'homme.
- 1922 : au Comité exécutif de l'IC, Trotsky s'en prend vigoureusement au pacifisme de Pioch. En août, ce dernier perd son poste de secrétaire fédéral de la Seine. En novembre, Trotsky exige la renonciation à l'appartenance, notamment, à la Ligue des droits de l'homme. En décembre, Pioch est exclu de l'Humanité . Dans une lettre adressée au principal dirigeant de l'IC, Zinoviev, l'envoyé de l'IC en France écrit que Pioch "ridiculise le parti".
- 1923 : Pioch est exclu du PC. En avril, il devient secrétaire général de l'Union socialiste-communiste (USC).
- 1924 : l'USC s'étiolant, Pioch se consacre au journalisme (collaborant, notamment, à Paris-Soir ) et à la propagande pacifiste.
- 1926 : il signe "L'Appel aux consciences".
- 1927 : il collabore au Réfractaire .
- 1928 : il appartient au Comité de défense des victimes du fascisme; signe "L'Appel au bon sens".
- 1930 : il devient membre du Comité central de la Ligue des droits de l'homme.
- 1931 : il devient président de la Ligue internationale des combattants de la paix (LICP) et entame une tournée de deux mois pour cette organisation.
- 1932 : il n'obtient pas le ralliement de la LICP au congrès d'Amsterdam.
- 1933 : il est réélu au Comité directeur de la LICP.
- 1934 : il collabore au Barrage , organe de la LICP.
- 1935 : il participe à la constitution des Amis des travailleurs étrangers.
- 1936 : il entre au comité d'honneur du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA) et entre à Radio-Coloniale.
- 1937 : il démissionne de la son mandat à la Ligue, lui reprochant de ne pas condamner assez fermement les procès de Moscou. Il s'exprime dans la Flèche .
- 1938 : à Radio-Coloniale, il fait des émissions pacifistes à des heures de grande écoute et participe au Centre syndical d'action contre la guerre.
- 1939 : il participe au Centre de liaison contre la guerre.
- 1942 : depuis 1940 jusqu'à cette date, il tient la chronique littéraire et musicale de l'Oeuvre , de Déat, qui indiquera qu'à partir de 1941, il ne se passait pas une semaine sans que Pioch soit dénoncé "comme juif ou franc-maçon".
- 1943 : il écrit : "j'avoue mon renoncement, c'est fini, que les hommes accomplissent sans moi leur destinée".
Source
Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français , Les Editions de l'Atelier, 1997.
Catégories :- Naissance en 1873
- Naissance à Paris
- Décès en 1953
- Personnalité du Parti communiste français
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