- Félix Hippolyte Larrey
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Félix Hippolyte Larrey, né le 18 septembre 1808 à Paris[1], mort le 8 octobre 1895 dans cette même ville[1], 2e baron Larrey, est un médecin militaire et homme politique français. Médecin chef de l'armée, il fut le médecin de Napoléon III, député des Hautes-Pyrénées entre 1877 et 1881 et membre de l'Institut de France (Académie des Sciences, membre libre, 9 décembre 1867).
Il était le fils de Dominique Larrey (1766-1842)[1], chirurgien en chef de la Grande Armée.
Professeur agrégé à Paris en 1835, après une thèse sur les fractures[1], il accompagna son père comme secrétaire en Algérie pendant l'inspection de 1842, il devient médecin militaire de 1re classe en 1839, puis chirurgien au Val-de-Grâce et professeur de pathologie chirurgicale à l'École de médecine et de chirurgie militaire en 1841[1]. Devenu membre de l'Académie de médecine en 1850, il est nommé chirurgien de l'Empereur en 1853[1] et médecin-inspecteur de l'armée en 1858. Il est le médecin en chef de l'armée d'Italie en 1859[1]. L'année suivante, en 1860, il devient conseiller général de Bagnères-de-Bigorre[1]. Il est nommé président de l'académie de Médecine en 1863[1]. Lors des combats de Solférino, son cheval est tué alors qu'il se trouve aux côtés de Napoléon III[1]. En 1870, il est médecin en chef à l'armée du Rhin[1], il arrive a regagner Paris par la Belgique où il participe aux services sanitaires de la capitale[1]. Il reçoit alors des insignes de Grand officier de la Légion d'honneur[1] le 15 octobre 1871 et fait membre du conseil de l'ordre.
En 1876, il est battu aux élections législatives dans la circonscription de Bagnères contre l'élu républicain M. Duffo (9286 voix contre 9809)[1]. En 1877, il se présente de nouveau et est cette fois bat M. Duffo (12 964 voix contre 7556). À l'Assemblée, il siège avec le groupe de droite l'Appel au peuple[1] et s'oppose aux différents gouvernements républicains qui se succèdent. Il ne se représente pas en 1881 et se consacre à ses travaux de médecine[1].
Il meurt à Paris à 87 ans en octobre 1895.
Il était propriétaire du petit château de Bièvres dans l'Essonne. Il fit de sa compagne (ils ne se sont jamais mariés), Juliette Dodu (1848-1909), espionne française et héroïne de la guerre de 1870, sa légataire universelle.
Il écrivit une biographie de la mère de Napoléon[2].
Notes et références
- Biographie issue du Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, A. Robert et G. Cougny sur le site de l'Assemblée nationale.
- Félix Hippolyte Larrey, Madame Mère, (la) « Napoleonis mater » : Essai historique, t. 2, Elibron Classics (ISBN 9781421232393) [lire en ligne (page consultée le 18/06/2011)].
- Source
- roglo.eu, Hippolyte Larrey. Consulté le 19 décembre 2010
Catégories :- Médecin français
- Médecin du XIXe siècle
- Membre de l'Académie de Médecine
- Personnalité du Second Empire
- Ancien député des Hautes-Pyrénées
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Naissance en 1808
- Décès en 1895
- Naissance à Paris
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