François-Léonard Seheult

François-Léonard Seheult
Portrait anonyme de F.-L. Seheult
Présentation
Naissance	1768 Nantes
Décès	1840 (à 72 ans) Nantes
Nationalité	française
Activité(s)	architecte
Œuvre
Réalisations	Hôtel de la Brosse Hôtel Prâles Hôtel Seheult Domaine du Bellay
Entourage familial
Famille	Saint-Félix Seheult
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François-Léonard Seheult, né en 1768 et mort en 1840 à Nantes, est un architecte français néo-classique, précurseur du style rustique italien en France.

Il est l'oncle de l'architecte Saint-Félix Seheult.

Biographie

Remarque : son nom se prononce « suette »^{[C 1]}. L'orthographe "Seheult" ne s'est établie qu'en 1830. Auparavant, on trouve aussi les orthographes "Suet", "Schuelt" ou "Scheult"^{[C 2]}.

François-Léonard Seheult est issu d'une famille d'artiste^{[C 1]}. Il étudie l'architecture aux côtés de son père, Robert II Seheult, architecte à Nantes. Surnommé « le Romain », il est durant trois ans (de 1786 à 1790) inscrit à l'Académie royale d'architecture à Paris, où il est l’un des élèves préférés d'Antoine-François Peyre, architecte du roi, et travaille sous les ordres d'Alexandre Théodore Brongniart. Il ramène d'un voyage d'étude en Italie entre 1791 et 1793 des dessins de maison de ville ou de campagne, de fragments d’architecture et des aménagements de jardins, rassemblés dans « Recueil d’architecture ». Il devient architecte à Nantes. Il réalise principalement les hôtels Prâles en 1797, de la Brosse en 1816, et Seheult en 1824, ainsi que diverses demeures dans le Pays nantais^[1]. Il meurt en 1840 à Nantes^{[C 1]}.

Principales réalisations

Le domaine du Bellay à Allonnes (Maine-et-Loire) est une maison néo-classique construite entre 1807 et 1809 pour la famille du Bellay. Elle vient en remplacement d'un ancien château, et a connu en 1890 des travaux d'agrandissement. Sur le bâtiment tel qu'il apparaît au XXI^e siècle, François-Léonard Seheult a construit les façades et toitures. L'inscription aux Monuments historiques a été faite par arrêté du 8 novembre 1995^[2].

Les façades et toitures, ainsi que plusieurs pièces et leur décor de l'hôtel Scheult ont été classés au titre des monuments historiques par arrêté du 12 mai 1976^[3]. Le bâtiment, construit en 1824, est baptisé hôtel des Cariatides. Il s'ouvre sur un grand porche en plein-cintre, la façade est ordonnée sur plusieurs registres, on peut observer l'utilisation de la serlienne. L'ensemble est richement orné de sculptures, notamment celles représentant les Cariatides. Seheult a fait graver dans des niches des inscriptions qui témoignent de ses influences : Raphaël, Antonio Canova, des noms de maîtres de la peinture et de la sculpture grecques, et ceux d'artistes français des XVII^e et XVIII^e siècles^{[C 3]}.

Église paroissiale Notre-Dame de Liré.

Le manoir des Montys à Haute-Goulaine, ouvrage néo-classique à base de tuffeau, est conçu en 1813 pour l'usage personnel de François-Léonard Seheult, qui a également aménagé le parc^[4].

Seheult a également mené en 1820 la modernisation de la villa de la Bastière à Vertou^[5].

Publications

• François-Léonard Seheult, Les Petites maisons d'Italie : recueil d'architecture dessiné et mesuré en Italie dans les années 1791 à 1793, Paris, Vincent Fréal, 1936 (1^re éd. 1821) 
• François-Léonard Schuelt, Recueil de divers motifs d'architecture : ce recueil dessiné et mesuré en Italie dans les années MDCCXCI, XCII, XCIII par F. L. Schuelt, architecte à Nantes, contiendra les maisons de villes et rurales, plans, basiliques... etc, etc..., Nantes, Victor Mangin (1^re éd. 1821) 

Voir aussi

Bibliographie

 : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

• Collectif, Clisson ou le retour d'Italie, Imprimerie nationale, coll. « Cahiers de l'Inventaire » (n^o 21), 1990, 301 p. (ISBN 2-11-081071-8)  
• Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 2, Charenton-le-pont, Flohic éditions, 1999, 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X)  

Articles connexes

• Nantes
• Domaine de la Garenne Lemot

Notes et références

Notes

Références

Collectif, Clisson ou le retour d'Italie, Imprimerie nationale, coll. « Cahiers de l'Inventaire » (n^o 21), 1990, 301 p. (ISBN 2-11-081071-8) 

Autres références

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