- Francis Merlant
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Francis Merlant Parlementaire français Date de naissance 17 mai 1863 Date de décès 16 juin 1938 Mandat Député 1924-1936 Circonscription Loire-Inférieure Groupe parlementaire Union républicaine et démocratique (1924-1932)
Centre républicain (1932-1936)IIIème République modifier François-Charles Merlant dit Francis Merlant, né le 17 mai 1863 et mort le 16 juin 1938 à Nantes, est un homme politique français de droite, député de la Loire-Inférieure de 1924 à 1936.
Sommaire
Biographie
Fils d'un tanneur, François-Charles Merlant est d'abord négociant, puis d'industriel et commence une carrière politique en 1924[1],[2].
Lors des élections législatives de 1924, il conduit la liste d'Union nationale républicaine qui se rattache à la majorité sortante du Bloc national. Il est élu avec 23 095 voix sur 72 773 en même temps qu'Aristide Briand (32 565 voix). Francis Merlant est réélu lors des élections au scrutin uninominal d'arrondissement de 1928 et 1932. A chaque fois, il est opposé au socialiste Ernest Dalby, qu'il bat au premier tour en 1928 avec 10 384 voix contre 4 950, et au second tour en 1932 avec 9 870 voix contre 9 526. Finalement il est battu au second tour des élections législatives de 1936 par le candidat du Front populaire, Auguste Pageot (SFIO), conseiller général et maire de Nantes par 11 859 contre 10 079[1].
Au cours de ses trois législatures, Francis Merlant est actif au sein du groupe de l'Union républicaine et démocratique, principale formation de la droite conservatrice française. Il est membre de la commission du commerce et de l'industrie et de la commission de l'enseignement et des beaux-arts. De 1928 à 1932, il fait aussi partie de la commission de l'aéronautique. Il s'oppose à la politique étrangère menée par Aristide Briand, préconise une plus grande fermeté envers l'Allemagne et pointe du doigt les défauts de la Société des Nations. En politique intérieure, il promeut l'entente entre les classes sociales, une politique familiale et nataliste et une politique fiscale visant à « plus d'équité dans la répartition de l'impôt »[1]. Il s'implique fortement dans le développement de l'enseignement technique, affirmant par exemple lors du débat sur le budget en 1926 « le budget de l’enseignement technique n’est plus un budget ordinaire, mais qu’il a aujourd’hui un caractère tout à fait spécial. Il n’est pas alimenté par des impôts prélevés sur la collectivité des citoyens de la nation, mais par une taxe spécifique frappant les industriels, les commerçants et les employés »[3].
Quelques projets législatifs auxquels Francis Merlant a participé[1] :
- Projet de loi autorisant la ratification de la convention tendant à limiter à huit heures par jour et quarante-huit heures par semaine la durée du travail dans les établissements industriels (convention élaborée par la conférence internationale du travail à Washington) ;
- Projet de loi sur l'organisation de la Nation en temps de guerre ;
- Proposition de loi de M. André Marie relative à l'organisation de l'enseignement technique, industriel et commercial ;
- Proposition de loi autorisant les chambres de commerce à créer des aérodromes et des aérogares publics.
Officier de la Légion d'honneur, président de la chambre de commerce de la Loire-Inférieure, membre du conseil supérieur de l'enseignement technique[1], secrétaire adjoint de la Société académique de Nantes[4] Francis Merlant meurt à Nantes alors qu'il a 75 ans, le 16 juin 1938[1].
Mandats à la chambre des députés
- 1er juin 1924 - 31 mai 1928[1] : Loire-Inférieure - Union républicaine démocratique
- 1er juin 1928 - 31 mai 1932[1] : Loire-Inférieure - Union républicaine démocratique
- 1er juin 1932 - 31 mai 1936[1] : Loire-Inférieure - Députés du centre républicain
Hommages
Une rue de Nantes a été baptisée rue Francis Merlant (quartier Monselet).
Œuvres
- Francis Merlant, Avant le bal, monologue, Paris, E. Dentu, 1886, 14 p.
- Francis Merlant, Erdra, légende de l'Erdre, Nantes, L. Mellinet, 1890, 15 p.
- Francis Merlant, Rapport de la Commission des prix de la Société académique de Nantes sur le concours de l'année 1890, Nantes, L. Mellinet, 1890, 12 p.
- Francis Merlant, Rapport sur l'organisation de l'enseignement technique en Belgique, Paris, Ministère du Commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, 1898, 119 p.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Joly, Dictionnaire des parlementaires français : notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, vol. 8, Paris, Presses universitaires de France, 1960-1977
- Marc Suteau, Le rôle des villes, du patronat et des chefs d'établissements dans le développement des écoles techniques : l'exemple des écoles municipales de Nantes de 1890 à 1940, Les éditions de l'Atelier/Éditions ouvrières, coll. « Le mouvement social » (no 215), 1999
Liens externes
Notes et références
- Législatures de la IIIe République sur site officiel de l'Assemblée nationale. Consulté le 13 novembre 2010
- [1]
- Jean-Michel Chapoulie, Représentations de la main-d’œuvre, actions parlementaires et administratives, coll. « Vingtième siècle. Revue d'histoire » (no 88), 2005 [lire en ligne], p. 23-47
- Annales de la Société académique de Nantes sur Internet archive. Consulté le 13 novembre 2010
Catégories :- Naissance en 1863
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- Ancien député de la Loire-Inférieure (troisième République)
- Personnalité politique nantaise
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