- Ferme du Douaire
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Ferme du Douaire
Présentation Destination initiale Ferme Destination actuelle Espace récréatif et culturel Protection 1984 Géographie Pays Belgique Région Région wallonne Commune de Belgique Ottignies-Louvain-la-Neuve Coordonnées modifier La ferme du Douaire est une ancienne ferme transformée en espace culturel et récréatif et située à Ottignies, section de la ville belge d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, en Brabant-Wallon.
Sommaire
Localisation
La ferme du Douaire est située à Ottignies, à quelques centaines de mètres du Château d'Ottignies et de l'église Saint-Rémy, à l'entrée du centre commercial du Douaire.
Historique
La ferme du Douaire (ou cense du Douaire) dépendait de la seigneurie de Limelette qui appartint successivement à Pierre de Limelette (XVe siècle), puis aux familles d'Ursel (XVIe siècle), de Nobili (XVIIe siècle), d'Udekem (XVIIe au XIXe siècle), de Zangré (XIXe siècle) et Orban de Xivry (XIXe et XXe siècles)[1],[2],[3].
Les bâtiments de la ferme sont ceux d'une ferme typiquement brabançonne des XVIIe et XVIIIe siècles[4] :
- l'aile la plus ancienne est l'aile ouest, qui date du XVIIe siècle et comprend le « quartier de maître » (ou « maître-logis »), le logis du fermier, la laiterie et la buanderie;
- au XVIIIe siècle furent édifiées la grange (au nord) ainsi que l'aile est comprenant l'écurie et l'étable;
- enfin, au XIXe siècle, vinrent s'ajouter, d'un côté, l'aile sud constituée d'étables et, de l'autre, un poulailler, une porcherie et des remises[3].
La période d'édification du corps de logis est attestée par plusieurs millésimes situés au niveau de l'escalier donnant accès au « quartier de maître » (1628), du linteau de la porte d'accès à la cave (1633) et d'une poutre située dans le logis du fermier (1638).
La famille Orban ayant décidé de vendre la propriété, le dernier fermier quitta la ferme en 1962.
Celle-ci fut laissée à l'abandon jusqu'en 1971[5] avant d'être rachetée par la ville d'Ottignies-Louvain-la-Neuve pour être restaurée en 1989[4] et transformée en un espace culturel et récréatif comprenant une bibliothèque, une ludothèque, une salle de spectacle (dans l'ancienne grange), un club de pétanque ainsi que la direction et l'administration du centre culturel d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Lors de ces transformations, le poulailler fut détruit pour ménager un passage de la cour vers le centre commercial du Douaire.
La ferme fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 août 1984[6].
Architecture
La ferme présente un plan en carré. Elle est édifiée entièrement en briques rouges, si on excepte un chaînage d'angle en grès ferrugineux à l'angle d'une des remises bâties au XIXe siècle. La plupart des bâtiments sont couverts d'une toiture en bâtière, sauf la grange qui est couverte d'une bâtière à croupettes et du maître-logis qui est couvert d'une bâtière à croupe unique.
Les façades de la ferme sont ornées par endroits de frises de dents d'engrenage.
Elles présentent par ailleurs un grand nombre d'ancres de façade de types très variés : ancres verticales, en X, en Y, en forme de crochet, en fer à cheval, en losange et même en forme de « moustaches » (au-dessus de l'entrée de la grange).
À proximité de la grange s'élève une sculpture de Véronique Choppinet intitulée "Une pierre pour ma ville" réalisée en 1993.
Références
- Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, 2005, p.227
- Sylvia Noble-Bossicard, L'histoire de Limelette, Ottignies et Céroux-Mousty, Ottignies, 1983, p.50
- Panneau explicatif du Cercle d'histoire d'Ottignies, visite guidée de la ferme du Douaire, 16 avril 2011
- Plaque apposée dans la cour de la ferme
- Office du tourisme d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
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