- Famille de Pellevé
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La famille de Pellevé était une famille de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, et originaire de Normandie. Elle s'est éteinte au XVIIIe siècle (février 1738).
Sommaire
Origines
Ancienne famille de la chevalerie normande, elle prétendait descendre, dans sa légende familiale, d'un des guerriers de Clovis baptisé avec lui et se considérait comme descendante de Thomas Pellevé, seigneur de Tracy, qui accompagna le duc de Normandie Guillaume le Conquérant, dans la conquête de l'Angleterre en 1066 [1].
La filiation prouvée commence avec Jean Pellevé, seigneur d'Aubigny et de Quirit, cité comme noble en 1339 et dont la descendance a formé en trois branches, celles de Burris, de Flers et d'Aubigny [2].
Branches
La branche de Burris, aînée, était celle des celle des seigneurs de Soussay, devenus marquis de Burris. Elle s'est éteinte en 1697 [2], les trois derniers marquis sont morts au combat.
La branche de Flers, seigneurs puis comtes de Flers [2]. ;
La branche d'Aubigny, seigneurs d'Aubigny, Rebets, Cally, et Tourny [2].
Alliances et personnages illustres
Les Pellevé se sont alliés notamment aux Montmorency, Rohan-Guéméné, Grosparmy, Harcourt, Pisseleu, de L'Isle, Poncher, de Refuge, etc.
Elle a donné notamment un cardinal archevêque de Reims, Nicolas de Pellevé, un évêque de Pamiers.
Elle s'est éteinte dans la famille Ango de La Motte-Ango. La dernière du nom, Antoinette de Pellevé de Flers, héritière du comté de Flers, épousa le 11 juin 1717 Philippe-René Ango de La Motte-Ango, seigneur de Villebadin, d'où deux fils : Ange-Hyacinthe, comte de Flers en 1738, et Louis-Paul, seigneur de Villebadin[3]. Elle avait hérité le comté du dernier mâle de sa famille, Hyancinthe-Louis de Pellevé, comte de Flers, baron de Larchamps, gouverneur de Meudon, mort sans postérité en avril 1736. Antoinette de Flers mourut le 5 février 1738 [4].
Terres, fiefs et seigneuries
- Marquisat de Burris
- Comté de Flers
- Baronnie de Larchamps
- Seigneurie de Tracy
Héraldique
Les armes de la maison de Pellevé sont de gueules à la tête humaine d'argent aux cheveux hérissés d'or.[5]
Sources et références
- D'après le Dictionnaire de la Noblesse d'Aubert de La Chesnaye-Desbois, t. 15, col. 600. Cette légende n'est évidemment pas fondée, la filiation ne remontant pas avant le XIVe siècle.
- Jougla de Morénas, Grand armorial de France, 5, p. 240, n°25989.
- Jougla de Morénas, Grand armorial de France, 5, p. 122, n°24617.
- D'après le Dictionnaire de la Noblesse d'Aubert de La Chesnaye-Desbois, t. 15, col. 600-601.
- H. Jougla de Morenas, Grand armrial de France, vol. 5, 1948, p. 240, no 25989.
Catégories :- Famille noble française
- Histoire de la Normandie
- Extinction au XVIIIe siècle
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