- Ernest Ouandié
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Ernest Ouandié Naissance 1914
NdumlaDécès 15 janvier 1971 (à 57 ans)
BafoussamNationalité Cameroun Profession Instituteur Autres activités Homme politique Ernest Ouandié est né en 1914 à Ndumla, arrondissement de Bana de région de l'Ouest du Cameroun et est mort fusillé le 15 janvier 1971 à Bafoussam par les autorités camerounaise. Ahmadou Ahidjo était alors président de la république du Cameroun à cette époque.
Ouandié est une grande figure de la lutte pour l'indépendance du Cameroun et des premières années de la république camerounaise. Il succède à Félix-Roland Moumié à la mort de ce dernier en tant que président de l'UPC. la loi du 16 janvier 1991 de l'Assemblée National du Cameroun lui confèrera le statut de héros national.
Sommaire
Enfance
1924 à Ndumla, arrondissement de Bana dans le Haut-Nkam; mais il serait originaire de Bangou dans les Hauts-Plateaux. Son père Djemo et sa mère Kapsu se seraient mariés en 1905. Djemo a trois épouses. Ouandié qui signifie « qui est dans la maison ? Ou qui est en sécurité ?» est le 5e de 7 enfants issus de la même mère : Ngako, Yemdo, Mboutchak, Djieumo, Ouandié, Djoma et Kamdem.
En 1927, à l’âge de 13 ans, son père est déporté aux travaux forcés à Djimbong (Haut- Nkam) dans les plantations de café des colons français ; il n’en reviendra qu’en 1929, renvoyé car très malade pour s’installer à Bangou avec sa famille.
Début dans la politique
Il est enseignant dans le secteur publique ; sa carrière est marquée par d’innombrables affectations dites disciplinaires, en réalité à caractère politique.
1944-1948, il enseigne à Edéa et milite dans l’Union des Syndicats Confédérés du Cameroun ( USCC).
1948 au 15 janvier 1971, militant, puis dirigeant de l’Union des Populations du Cameroun (UPC)
7 octobre 1948, il est affecté à Dschang
6 novembre 1948, un mois après, il est affecté à Douala comme Directeur de l’école publique du quartier New-bell Bamiléké
Septembre 1952, élu vice-président de l’UPC chargé de l’organisation et Directeur de la Voix du Cameroun au 2e congrès à Eséka
Septembres 1953, affectation à Doumé, puis à Yoko ; il implante l’UPC dans le Mbam. 29 juillet au 12 septembre 1954, effectue un voyage en Chine où il assiste du 9 au 15 août 1954, au Congrès Mondial de la Jeunesse Démocratique, puis à Paris et à Moscou
Décembre 1954 : affectation à Batouri, puis à Bertoua
29 janvier 1955, à nouveau affectation à Douala où le Haut Commissaire Roland Pré entreprend de rassembler tous les dirigeants de l’UPC pour les tenir en permanence à sa portée. Force l’admiration du public en portant publiquement la contradiction et en acculant littéralement Léopold Sedar Senghor qui tentait, à l’instigation de l’administration coloniale et du haut de son agrégation en grammaire, de convaincre les Camerounais d’abandonner la revendication de l’indépendance nationale, à la Salle des fêtes d’Akwa.
Organisation de la résistance
Reddition
Procès et exécution publique
Voir aussi
Liens internes
Bibliographie
Liens externes
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