Édouard Dudilieux

Édouard Dudilieux naît à Paris, en 1881. En 1926, il est élu au Comité central et au Bureau politique du Parti communiste français (PCF). En 1922, il avait été élu à la commission exécutive de la CGTU, puis, en 1923, était devenu membre du bureau et du secrétariat confédéral.

Biographie

• 1909 : il est secrétaire général du Syndicat de l'imprimerie et typographie parisienne.

• 1912 : il assiste, comme délégué, au 12e congrès de la CGT et à la 5e conférence des Bourses du Travail, au Havre.

• 1914 : il souscrit soixante actions de 250 F de la société "Maison des syndicats" et entre à son conseil d'administration.

• 1919 : il représente son organisation à l'Union des syndicats de la Seine.

• 1920 : candidat des Comités syndicalistes révolutionnaires (CSR), il est élu au secrétariat de l'Union des syndicats de la Seine.

• 1921 : au congrès parisien de la CGTU il prend la tête de la délégation envoyée au siège de la CGT pour exposer les thèses des minoritaires.

• 1922: conformément aux statuts, il démissionne du secrétariat de l'Union des syndicats de la Seine, mais y est, cependant, reconduit. Au printemps, il avait été élu, au congrès de Saint-Étienne, membre de la Commission exécutive de la CGTU. En novembre, il représente la CGTU au congrès de l'Internationale syndicale rouge (ISR), à Moscou.

• 1923 : il présente le projet de résolution des événements d'Allemagne, lors du congrès de Bourges de la CGTU. Il est élu au bureau et au secrétariat de la confédération unitaire.

• 1924: selon la police, il sollicite un passeport pour Prague, "pour affaire".

• 1925 : il se rend, à nouveau, à Moscou, afin d'assister à la conférence du Comité exécutif élargi de l'Internationale communiste (IC). En juin, le Bureau politique (BP) du PCF évoque son ralliement prochain à l'organisation communiste. En juillet, avec Monmoussau et Racamond, il annonce son adhésion au PCF.

• 1926 : le congrès de Lille du PCF l'élit au Comité central et au BP.

• 1929 : les conditions du congrès du PCF de Saint-Denis, tenu dans la clandestinité, ne permettent pas de savoir vraiment s'il est ou non reconduit au Comité central. En avril, l'assemblée générale de la Banque ouvrière et paysanne l'élit commissaire aux comptes. En juillet, il est arrêté pour atteinte à la sûreté de l'Etat.

• 1930 : il est mis en liberté provisoire.

• 1940 : il est arrêté et interné au Centre de séjour surveillé d'Aincourt, en Seine-et-Oise. En octobre, dans une lettre adressée au président de la Commission de vérification, il indique avoir cessé depuis dix ans toute activité militante.

• 1941 : le syndicat général du Livre, demeuré légal, intervient en sa faveur.

• 1942 : il est transféré au camp de Pithiviers, dans le Loiret, et, en novembre, libéré.

Source

Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Editions de l'Atelier, 1997.

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