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Bataille de Karameh
Militaires Israéliens durant les combatsInformations générales Date 21 mars 1968 Lieu Karameh, Jordanie Issue Victoire jordanienne. Belligérants Israël Jordanie
OLPCommandants Uzi Narkiss Asad Ghanma
Mashhour Haditha
Yasser ArafatForces en présence
inconnu
15000 hommes
1000 hommesPertes
33 à 200 morts
100 à 161 blessés
4 à 45 chars perdues
40 à 84 morts
108 à 250 blessés
13 à 20 chars détruits
100 à 200 morts
100 à 150 blessés
120 à 150 capturésGuerre d'usure modifier La bataille de Karameh fait référence à l'attaque par l'armée israélienne le 20 mars 1968 du camp palestinien de Karameh situé en Jordanie.
Sommaire
Bataille de Karameh
En février 1968, Moshe Dayan, alors ministre de la Défense d'Israël, déclare que la ville de Karameh est « un repaire du Fatah »[1].
Le 18 mars 1968, une mine placée sur une route près d'Eilat tue un médecin et blesse une dizaine d'enfants. Le Front populaire de libération de la Palestine revendique l'attentat.
Le soir du 20 mars 1968, les Israéliens attaquent par surprise, ne laissant pas mettre en place le plan palestinien établi quelques heures plus tôt. La bataille durera 15 heures.
Selon Benny Morris, la Légion arabe avait été prévenue par la CIA de l'opération.
Bilan
Les bilans du combat diverge selon les sources.
Israël : Benny Morris estime en 2001 les pertes israélienne à 33 tués et 161 blessés et indique la perte de 4 chars de combat; 3 half-tracks; 2 voitures blindés ainsi qu'un avion[2]. Selon la propagande palestinienne et l'armée jordanienne, on annonce 200 tués israéliens en plus de 45 chars abandonnés par Tsahal, dont 18 en état de marche[1]. Yasser Arafat était présent dans le camp.
OLP : Concernant le Fatah, Chaim Herzog estime ses pertes à 200 tués et 150 capturés, Benny Morris déclare 156 morts et 141 capturé et Kenneth Michael Pollack (ancien analyste de la CIA) les estime à 100 tués, 100 blessés, et 120–150 capturés soit un tiers des combattants engagés tués ou blessés.
Jordanie : Herzog : 40 morts ; Morris : 84 morts et 250 blessé ; Merlans jaunes : 61 morts, 108 blessés. Les Jordaniens ont également eu treize chars détruits, vingt chars endommagés et trente-neuf autres véhicules endommagés ou détruits[3].
Cette bataille sera considéré comme légendaire dans le Monde arabe. Le Fatah gagne en popularité, et le nombre de ses partisans se multiplient.
Références
- Abou Daoud, p.189 Palestine De Jérusalem à Munich,
- ISBN 0679744754) Morris, Benny . Righteous Victims: A History of the Zionist-Arab Conflict, 1881–2001. Vintage. (
- ISBN 0803287836) Pollack, Kenneth M. Arabs at War: Military Effectiveness, 1948–1991. Bison Books., 2004. (
Liens externes
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