- Dag Ivar Wirén
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Dag Ivar Wirén Naissance 15 octobre 1905
Striberg, SuèdeDécès 19 avril 1986
Danderyd, SuèdeActivité principale Compositeur
Dag Ivar Wirén (né à Striberg près de Nora le 15 octobre 1905 – mort à Danderyd le 19 avril 1986) est un compositeur suédois.
Sommaire
Bibliographie et carrière
Son père tenait une fabrique de volets roulants et les activités musicales étaient variées au domicile familial. Il prend des leçons de piano et suit ses études à l'école Karolinska d'Örebro ; il joue de la grosse caisse et du célesta à l'orchestre de la ville[1].
Wirén étudie au conservatoire de Stockholm de 1926 à 1931, ce qui le met en contact avec des musiques de toutes époques ; l'audition de l'oratorio de Honegger Le Roi David, en 1927, est pour lui une expérience décisive[1].
En 1932, il gagne une bourse d'état qu'il consacre à la poursuite de ses études à Paris, où il vit de 1931 à 1934. C'est là qu'il étudie la composition avec le compositeur russe Leonid Sabaneyev ; il dira plus tard que, plus que les conseils de Sabaneyev, ce sont les innombrables concerts auxquels il a assisté qui ont eu un impact majeur sur son œuvre. C'est à Paris également qu'il rencontre Igor Stravinsky et fait connaissance avec la musique de Prokofiev et Honegger[2].
De 1938 à 1946, il est critique musical à la «Svenska Morgonbladet» et, en 1947, devient vice-président de la Société des compositeurs suédois[3].
À son retour en Suède, il compose ses deux premières symphonies et son œuvre la plus célèbre, la Sérénade pour cordes (1937), dont l'esprit se retrouve dans le final de sa seconde symphonie[3]. Wirén compose ensuite cinq symphonies, des quatuors à cordes, des pièces orchestrales, de la musique de scène et des musiques de film. Ses compositions vont du néoclassique jusqu'à la musique populaire, comme par exemple la sélection suédoise pour le Concours de l'Eurovision 1965. Il s'en explique en disant qu'il désire avant tout distraire, plaire et composer de la musique «moderne», agréable pour l'auditeur[3].
Le style musical de Wirén au retour de Paris est principalement traditionnel : mélodique, énergique et très inspiré. Vers le milieu des années 40, Wirén adopte un style plus grave, peut-être sous l'influence de Sibelius[2]. Wirén développe également une technique personnelle, utilisée d'abord dans le troisième quatuor à cordes, de transformation du motif. Il ira plus loin dans sa troisième symphonie, dans laquelle le premier motif du premier mouvement, basé sur une lente progression sur le mode dorien, se transforme au cours du mouvement et revient en écho dans les trois derniers mouvements[3].
À partir de 1948, il passe ses étés sur l'île de Björkö, dans l'archipel de Stockholm. De 1962 à 1971, il est membre du comité des directeurs de l'Opéra royal de Suède. Son ballet pour la télévision Den elaka drottningen (La Reine du Mal) remporte le Prix Italia en 1960[1].
Pendant les années trente, Wirén joue régulièrement du piano, son instrument principal, à la radio suédoise; il se consacre à la musique de chambre pendant les années trente et quarante ; la direction d'orchestre lui a toujours déplu[4]. La production de Wirén est remarquable pour sa qualité plus que pour sa quantité, et nombre de ses œuvres n'eurent pas de numéro d'opus ou furent retirées[3].
Wirén rencontre la violoncelliste irlandaise Noel Franks à Paris et l'épouse en 1934. Une fille, Annika, naît de cette union en 1947[1].
Compositions
Musique d'orchestre
- Symphonie 1 op. 3 (1932)
- Symphonie 2 op. 14 (1939)
- Symphonie 3 op. 20 (1943-44)
- Symphonie 4 op. 27 (1951-52)
- Symphonie 5 op. 38 (1964)
- Ouverture concertante 1, op. 2 (1931)
- Ouverture concertante 2, op. 16 (1940)
- Lustspelsuvertyr op. 21 (1945)
- Sinfonietta op. 7a (1933-34)
- Deux pièces pour orchestre op. 7b (1934)
- Sérénade pour cordes op. 11 (1937)
- Petite Suite op. 17 (1941)
- Suite romantique op. 22 (1943, rev. 1961)
- Divertimento op. 29 (1954-57)
- Triptyque pour petit orchestre op. 33 (1958)
- Musique pour cordes op. 40 (1966)
Œuvres de concert
- Concerto pour violoncelle op. 10 (1936)
- Concerto pour violon op. 23 (1946)
- Concerto pour piano op. 26 (1950)
- Concertino pour flûte et petit orchestre op. 44 (1972)
Musique de chambre
- Quatuor à cordes 1
- Quatuor à cordes 2 op. 9 (1935)
- Quatuor à cordes 3 op. 18 (1941)
- Quatuor à cordes 4 op. 28 (1952-53)
- Quatuor à cordes 5 op. 41 (1970)
- Trio pour piano 1 op. 6 (1933)
- Trio pour piano 2 op. 36 (1961)
- Quintette à vent op. 42 (1971)
- Quatuor pour flûte, hautbois, clarinette et violoncelle op. 31 (1956)
- Sonatine pour violon et piano op. 15 (1940)
- Sonatine pour violoncelle et piano 1 op. 1 (1931)
- Sonatine pour violoncelle et piano 2 op. 4 (1933)
- Suite miniature pour violoncelle et piano op. 8a (1934)
- Suite miniature pour piano trio op. 8b (1934)
Instrumental
- Thème et variations pour piano op. 5 (1933)
- Petites pièces ironiques pour piano op. 19 (1942-45)
- Sonatine pour piano op. 25 (1950)
- Improvisations pour piano op. 35 (1959)
- Petite sérénade pour guitare op. 39 (1964)
- Petite suite pour piano op. 43 (1971)
Œuvres chorales
- Titania pour voix de femmes, paroles de Gustaf Fröding (1942)
- Trois poèmes de la mer a capella, paroles de Karin Boye (1963)
Chansons
- Livet och skrifterna ("En helig man"), paroles de Nils Ferlin (1934)
- Mitt trollslott står i skogens bryn, paroles de August Strindberg (1934)
- Vers ton lit, op. 13a, Soir d'automne, op. 13b, paroles d'Erik Axel Karlfeldt (1938)
- Jungfru Maria and Malenavisorna op. 13 a-b (1938), paroles d'Erik Axel Karlfeldt
- Annorstädes vals, paroles d'Alf Henrikson (1965)[5]
Œuvres pour la scène
- Ballet Le Bal d'Oscarian op. 24, d'après Balen, de Gustaf Fröding (1948-49), (Opéra Royal de Stockholm, 1950, chorégraphie de Birgit Cullberg)
- Opérette pour la radio, Gult, rött och blått, livret de Georg Eliasson (Radio suédoise, 1940)
- Opérette pour la radio, Den glada patiencen, livret de Georg Eliasson (Radio suédoise, 1941)
- Musique d'accompagnement pour Madame Bovary, (Gustave Flaubert), Blancheteatern 1939
- Musique de scène pour Amorina (Carl Jonas Love Almqvist), Kungliga Dramatiska Teatern, 1951
- Musique pour Le Marchand de Venise, William Shakespeare (1943), Kungliga Dramatiska Teatern
- Musique d'accompagnement pour Roméo and Juliette (William Shakespeare), Kungliga Dramatiska Teatern, 1953
- Musique de scène pour Gudens hustru, (Vilhelm Moberg), Kungliga Dramatiska Teatern, 1954
- Musique pour Songe d'une nuit d'été, Kungliga Dramatiska Teatern, 1955
- Musique pour The Queen's Tiara (Carl Jonas Love Almqvist), Kungliga Dramatiska Teatern, 1957
- Ballet Prends ta place sur scène
- Ballet, Den elaka drottningen, Sveriges Television 1960, chorégraphie de Birgit Cullberg
- Musique de scène pour Hamlet (Shakespeare), Kungliga Dramatiska Teatern, 1960
- Musique de scène pour King John (Shakespeare), Kungliga Dramatiska Teatern, 1961
Musiques de films
- Man glömmer ingenting (On n'oublie rien) (1942)
- Oss tjuvar emellan eller En burk ananas (1945)
- Grönt guld (1949)
- Bara en mor (1949)
- Mademoiselle Julie (1951)
- En lektion i kärlek (1954)
- Vildfåglar (1955)
- Körkarlen (Le Conducteur) (1958)
- De sista stegen (Question de moralité) (1961)
Enregistrement
Wirén a enregistré sa Sinfonietta, dirigée par lui-même, en mai 1948 pour Cupol, réédité sur Phono Suecia PSCD 79, 1995.
Références
- Dag Wirén Foundation website - biography.
- Cnattingius CM. Contemporary Swedish Music. The Swedish Institute, Stockholm, 1973.
- Brandel Å. A Mature Generation: Larsson, Wirén, de Frumerie, Koch. In: Sweden in music. Musikrevy International, Stockholm, 1960.
- Åhlén CG. Swedish composers conduct their own works 1937-1950. Notes for Phono Suecia PSCD 79, 1995
- See Eurovision Song Contest 1965
Catégories :- Compositeur suédois de musique classique de la période moderne
- Compositeur suédois de musique classique de la période contemporaine
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- Compositeur suédois de musique de film
- Naissance en 1905
- Décès en 1986
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