- Corps des Gardiens de la révolution islamique
-
Branches militaires Armée de Terre Armée de l'air Marine Gardiens de la Révolution islamique Gardiens de la Révolution islamique Composition Les Gardiens de la Révolution Structure des gardiens de la révolution Histoire Histoire des gardiens de la révolution Personnel
Liste des officiers Insignes des grades Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (en persan : سپاه پاسداران انقلاب اسلامى, Sepah-e Pasdaran-e Enghelāb-e Islami), souvent appelé Gardiens de la Révolution (abrégé GRI) ou Sepah-e Pasdaran - fréquemment abrégé en Pasdaran - est une organisation paramilitaire de la République islamique d'Iran dépendant directement du Guide de la révolution, le chef de l'état iranien.
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis[1].
Sommaire
Description du corps des Pasdaran
Le Sepah-e Pasdaran est séparé de l'armée iranienne régulière et lui est parallèle. Ils sont très bien équipés avec leur propre marine, armée de l'air et forces terrestres. La force est aussi responsable des missiles d'Iran sur lesquels l'armée régulière n'a aucun contrôle. Son quartier général se situe sur la base aérienne de Doshan Tappeh, siège également du commandement de l'armée de l'air iranienne.
Des efforts récents ont été faits afin de créer un commandement conjoint entre l'armée régulière et les gardiens de la révolution, mais ils ont été limités par leur nature et n'ont pas eu d'impact significatif.
Le corps des gardiens de la révolution a été fondé par un décret du 5 mai 1979, en tant que force soumise à l'autorité de l'ayatollah Khomeini. Ils sont en fait placés sous l'autorité du Guide de la Révolution, actuellement Ali Khamenei. Ils sont devenus une force armée à part entière pendant la Guerre Iran-Irak où l’utilisation de vagues humaines, constituées très souvent d’adolescents inexpérimentés, contre l’armée irakienne causèrent des pertes pour les GRI 2 fois supérieures à celles subies par l’armée régulière.
En 2000, on estime que les GRI regroupent 130 000 hommes dans une vingtaine de grandes formations, dont des unités parachutistes, d’opérations spéciales ou d’infanterie de marine.
L'actuel commandant en chef du corps des gardiens de la révolution islamique est le général de division Mohammad-Ali (Aziz) Jaafari, qui fut précédé par le général Yahya Rahim Safavi précédé lui-même par Mohsen Rezaï. L'actuel président d'Iran Mahmoud Ahmadinejad était membre des gardiens de la révolution pendant la guerre Iran-Irak.
Plusieurs de ses hauts-commandants ont été assassinés lors d'un attentat-suicide, le 18 octobre 2009, à Zahedan (Sistan-Baloutchistan) revendiqué par le groupe radical sunnite Joundallah[2],[3].
Branches & Commandement Force Qods (inconnu) Basij 11 000 000 (est. 2005) Forces maritimes des gardiens de la révolution 20 000 (est. 2005) Forces aériennes des gardiens de la révolution (inconnu) Forces terrestres des gardiens de la révolution (inconnu) Commandant en chef Général Mohammad-Ali (Aziz) Jaafari Département de sécurité et de renseignement extérieurs
Cette structure spécifique des GRI pour les opérations de renseignements et d’actions clandestines gère différents services ou cellules chargées des opérations clandestines dans le monde entier (assassinats d’opposants entre autres).
Il est responsable des groupes ‘’Al-Qods’’, cellules des Pasdarans opérant à l’étranger, qui assurent la formation, l’entraînement et parfois, l’encadrement des mouvements extrémistes islamiques, comme en Bosnie-Herzégovine durant la guerre civile dans ce pays ou un soutien aux mouvements chi’ites irakiens dans la guerre en Irak.
Influence sur l'économie iranienne
Les gardiens de la révolution sont le plus grand groupe d'influence économique en Iran. Entre autres, ils contrôlent des ports et aéroports sur lesquels passent des marchandises non déclarées, notamment le port de conteneurs de Bandar Abbas. Ils détiennent ou contrôlent des entreprises dans le secteur du bâtiment, de la construction navale et des télécommunications.
Entreprises détenues ou sous contrôle des gardiens de la révolution :
- Khatam ol-Anbia (grand holding, aussi "Khatam ol Anbia Gharargah Sazandegi Nooh" - BTP, secteur militaire)
- Oriental Oil Kish
- Ghorb Nooh
- Sahel Consultant Engineering
- Ghorb-e Karbala
- Sepasad Engineering Co
- Omran Sahel
- Hara Company
- Gharargahe Sazandegi Ghaem
- SADRA (construction navale)
- Telecommunication Company of Iran (TCI) (50%, depuis oct. 2009)
Une partie des entreprises liés au Pasdaran, notamment Khatam ol-Anbia, sont inscrite sur la liste des organismes sanctionnés par les États-Unis et l'Union européenne[4].
Implantation au Liban
Il dispose d'un quartier-général opérationnel libanais à Ras al-Aïn (Baalbek). L'une de ses fonctions est de piloter les activités militaires hors d'Iran[réf. nécessaire].
Cinq commandements opérationnels sont situés à Beyrouth-sud, Tyr, Aïn Boussawr, Mlita (Djebel Safi) et Macheghara (Beka'a Ouest). Le chef au Liban est Assadalah Hadji Reza Asgar (" Abou Asager ")[réf. nécessaire].
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- http://www.treasury.gov/ofac/downloads/t11sdn.pdf
- Plusieurs arrestations en Iran après l'attentat contre les Gardiens de la révolution, Le Monde-AFP, 20 octobre 2009
- Après l'attentat sanglant, l'Iran accuse le Pakistan, Le Figaro, 19 octobre 2009 Delphine Minoui,
- Décision du Conseil du 23 juin 2008 mettant en œuvre l'article 7, paragraphe 2, du règlement (CE) no 423/2007 concernant l'adoption de mesures restrictives à l'encontre de l'Iran
Catégories :- Défense et sécurité en Iran
- Organisation paramilitaire
- Organisation considérée comme terroriste par les États-Unis
Wikimedia Foundation. 2010.